c'est déjà ça – enfin
là ce sont les industries culturelles ou leur think thank
(comprenant tout de même, entre autres, comme partenaires 40 pays et
12 universités) qui nous occupent avec un forum
http://www.forum-avignon.org/fr
où je suis certaine que plein de choses intéressantes se
disent, sous la présidence du président de Gaumont, grâce aux
membres fondateurs Vivendi, Dassault, CNC, BNP-Paris-Bas, Neuflize
OBC (?), avec l'attention bienveillante des membres bienfaiteurs
Bertelsmann, Google et Orange, et le soutien du Ministère de
la Culture.
Comme la quasi totalité
des avignonnais (sauf je l'espère quelques uns des étudiants qui
font de cela leur objet de recherche) je ne suis pas concernée et
n'en connais que la présence de policiers, ou je suis le
contre-forum quand il a lieu, ce qui ne semble pas être le cas cette
année. Me suis tout de même, pour cette fois, promenée un peu sur
leur site.
Ai noté, dans la
préparation
- Carte blanche à INfluencia : L’art, levier de performance en entreprise
- Carte blanche à INfluencia : Quand les marques se piquent de culture et d’entertainement
- Carte blanche à INfluencia : Public et privé, le binôme idéal pour la culture
- Carte blanche à INfluencia : Le nouveau capitalisme culturel
ai parcouru, avec un certain détachement, les contributions http://forum-avignon.org/fr/culture-future/contributions, enfin surtout la première c'est la culture idiot ! de David Lacombled, directeur délégué à la stratégie des contenus du Groupe Orangeai admiré Avignon-prestige sur la galerie de photos de l'ouverture jeudi http://www.flickr.com/photos/forumavignon/ et ne suis pas parvenue à en piquer une, (alors deux vieilles photos du palais parce que beaucoup de choses y ont lieu, et un souvenir du forum 2011)
Ceci dit il y a la
candidate socialiste pour les municipales, que cette fois je suis,
Cécile Helle, qui se situe dans la bonne zone de ce parti qui fut
mien,
http://cecilehelle.over-blog.fr/article-une-ville-culturelle-pour-tous-120855681.html
et qui organisait ce vendredi à partir de 18 heures, au Grenier à
sel (redoutais un peu la trotte dans la nuit), des états généraux
de la culture, en présence
d'Aurélie Filipetti, avec trois tables rondes
- les publics et les pratiques culturelles
- la place de la culture dans la ville
- la culture comme facteur d'attractivité économique
parce
que, en effet, c'est de bonne politique, surtout si on implique les
habitants, et, après avoir commencé à suivre à l'assemblée la
discussion de l'article 1 de la loi de programmation pour la ville et
la cohésion urbaine (avec la crainte que l'on se borne au pouvoir
incantatoire des mots), pas si étrangère à ces préoccupations, me
suis arnachée, couverte,
ai mis
bottes et toque, et m'en suis allée, avec dans mon sac mon billet
pour le concert de 20 heures 30 à l'Opéra,
dans
la nuit qui descendait et le vent qui se levait, talons tordus sur
calade, en constatant que, cette année, la présence policière,
certainement réelle, est très discrète.
Une
belle affluence pour ce qui était, en fait, une étape de la
campagne de Cécile Helle. Nous avions le choix, en attendant la
candidate et la ministre, entre trois ateliers, et j'ai choisi le
premier, le public et les pratiques culturelles... une «démocratie
participative» qui faute d'un semblant d'autorité de la meneuse de
jeu aboutissait à quelques prises de paroles avançant des idées,
des buts, dont la plus intéressante (elles l'étaient toutes plus
ou moins quand elles tentaient de construire) était sans doute celle
du directeur du théâtre du Balcon, Serge Barbuscia, sur sa méfiance
devant le mot culture, sur l'art - il disait l'artistique – la
diversité, le respect et la connaissance des identités,.. mais aussi
à pas mal d'auto-promotion.
Et
puis avons attendu - et là les échanges étaient sans doute au
moins aussi intéressants - devant la salle principale – rencontré
un participant aux rencontres de Vollubilis qui parlait de tant de
choses, de réunions, en même temps, que, passionnée, je n'ai à peu
près rien compris je crois...
arrivée,
bousculade, photographes et entourages, de Cécile Helle et Aurélie
Filippetti.
Discours de Cécile Helle, qui donnait les grandes lignes de son programme et plus spécialement de ce qui touchait le thème du jour, avec des trucs intéressants, et je suis partie pendant le discours de la ministre, au début, où elle prenait longuement la défense du gouvernement, s'adressant visiblement aux socialistes et autres gens de gauche un tantinet récalcitrants et de Taubira (ce qui était plus aisé)
et
m'en suis allée, marchant plus vite que ne le pensais (vent et
froid) mais là je n'en peux plus, alors la façade illuminée et le
concert ce sera pour un prochain billet.
Sont
pas belles mes photos tremblées ?
15 commentaires:
Une action citoyenne si rare de nos jours en lieu et place d'un certain cynisme à l’égard des politiques.
Sont superbes, vos photos dans la foule, la nuit et le froid …
Que de maladresses qui n'ont pas toujours les mêmes objectifs !!
Mais "c'est " et cela est bien quand même
Merci pour ton ressenti ...tremblé
Votre capacité à vous indigner est un formidable signe de bonne santé.
Surtout ne changez rien!
ah si très belles (et ton côté michel strogoff sou la chapka :-))
(et puis ta belle lucidité, oui)(prochain billet concert j'aime)
Quand la police s'intéresse à la culture, c'est que les choses vont dans le bon sens !
J'ai entendu hier, sur France Culture, que la mairesse actuelle, en place depuis une vingtaine d'années, ne retournerait pas au charbon : voilà une bonne nouvelle.
Vos photos sont prises à main levée (comme lorsque l'on vote en démocratie directe)...
Un style nouveau que la photo tremblée : Avignon, ville culturelle qui aura vu naître le tremblisme. Le réalisme instantané.
oh Pierre c'est si joli que l'ai tweeté (comme un commentaire sans dévoiler l'auteur par discrétion)
J'applaudis le tremblisme, la chose et son concept ! Une école dont je suis (et miro aussi, je prends parfois les photos les yeux fermés).
moi c'est les yeux ailleurs
Le ciel est si bleu en Avignon
et Brigitte si jolie sous sa toque
;-)
comme une vieille pomme
Tu fais très russe avec ta chapka
Comme d'habitude les plasticiens ont été les grands oubliés, relégués dans l'anonymat de leurs ateliers où l'on ne s'est pas précipité non plus malgré les portes ouvertes tout le week end.
ne me fais pas honte - je n'ai vraiment pas pu
Enregistrer un commentaire