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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, novembre 22, 2013

Pas envie


un peu plus d'une heure sur internet dans le frais engourdi du matin, lectures plus ou moins belles, parfois très, s'emmitoufler, partir dans la ville...
être surprise par la relative bénignité de l'air, les grandes trouées bleues du ciel...

trouver un remplaçant à mon vieux téléphone hors d'usage, basique comme me l'étais promis, mais qui me plaisait plutôt, fin et moins absolument hideux que l'ancien, avec de grosses touches pour mes doigts et mes yeux, et destiné à dormir dans un coin de l'antre (mon horreur grande de ces bidules).

Place de l'horloge toutes les baraques béaient, une moitié ouverte sur un vide rouge

et les aigles sombraient sans plaisir apparent dans une dégustation qui semblait effectivement indigeste.
Et puis, sans grande envie d'être présente sur internet, ce qui me faisait juger que j'étais trop nulle pour.., sans grande envie de ce que proposait la ville, dégustation à l'entrée de la nuit des vins primeurs sur la place ni même le crapahutage pour le début de la rencontre sur la ville et le territoire de Volubilis http://www.volubilis.org/ (de toute façon je pense que n'aurais pu assister qu'à une partie), je me suis enfoncée (avec ce qui ressemblait à de la passion) dans Austerlitz de Sebald, fermé sur
C'était une de ces journées de printemps transparentes et baignées de lumière. Véra se plaignit d'une douleur lancinante derrière les yeux, qui s'était manifestée depuis le petit matin, et elle me pria de tirer les rideaux des fenêtres côté soleil. Etendue dans son fauteuil de velours rouge dans la pénombre, les paupières lourdes de fatigue, elle m'écouta raconter ce que j'avais vu à Terezin. Je n'omis pas de lui demander le nom tchèque de l'écureuil et elle me répondit au bout d'un court instant, le temps que se dessine un large sourire sur son beau visage, qu'on l'appelait veverka. Puis elle me raconta que souvent, à l'automne, du haut de l'enceinte du jardin de Schönborn, nous avions épié les écureuils enterrant leur trésor..
un peu avant minuit, pour me décider à nourrir Paumée, mettre en ligne ceci, lire les deux ou trois blogs que lis toujours avant de clore le jour, souper, dormir.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n'ai pas eu ce semblant de passion pour Austerlitz. Peut-être devrai-je rebatailler.

Brigetoun a dit…

zut, mal réveillée, ai effacé un commentaire anonyme
"France Culture en Avignon aujourd'hui...vous allez nous raconter? Bonne journée! "
et j'y réponds : juste ce à quoi ont droit les avignonnais (sauf étudiants en "culture" j'espère) ; les policiers - sommes pas prévus

Dominique Hasselmann a dit…

Les mosaïques éclatent dans les yeux.

Brigetoun a dit…

Dominique :))
Francis : emportée par le courant

Isabelle Pariente-Butterlin a dit…

Vous avez la grâce de traverser les jours et la ville.

mémoire du silence a dit…

Ce ciel éclate comme un grand rire en ce matin de neige et de ciel bas ...

cjeanney a dit…

"veverka", oh comme c'est joli ! ce sera mon mot du jour :-)

Danielle Carlès a dit…

Elle claque, la première photo !

arlette a dit…

Beau ce vide rouge
Réchauffe l'air

Pierre R Chantelois a dit…

Par le téléphone portable nous faisons semble-t-il le saut dans le moderne. Nous nous branchons au monde, à la planète. Et nous peinons à rejoindre nos amis. Ainsi va la vie