Ce serait vouloir fuir
dans le neutre, le flou, un néant tout de douceur
ce serait y avoir frais,
un peu, mais pas tant
se pelotonner, tout fermer
ce serait laisser tourner
quelque part le désarroi devant cette fâcheuse paresse à décider
ce qui vaut de continuer
ce serait se désintéresser
de sa vie
ce serait pourtant encore
être tenue par le noyau dur, quelque part, en haut à droite, en
dehors de la photo, le noyau présent, toujours, et qui diffuse et se
perd dans ce flou.
7 commentaires:
Du flou avant toute chose.
Le monde s'estompe; un peu de douceur ne nuit pas en ce monde de brutes.
MERCI à toi
le noyau dur, chacun le sien et il est différent, mais nous rassemble, même fratrie
La nef des flous : le net des fous ?
Un flou... artistique comme tes écrits dont je me délecte tous les jours.
Se réfugier dans l'immatériel et dans le virtuel nous repose des poids lourds de la vie. Ces boulets qui s'imposent à la fragilité de la vie.
Toi au moins tu oses, j'adore tu résumes tout en une photo.
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