un peu plus d'une heure
sur internet dans le frais engourdi du matin, lectures plus ou moins
belles, parfois très, s'emmitoufler, partir dans la ville...
être surprise par la
relative bénignité de l'air, les grandes trouées bleues du ciel...
trouver un remplaçant à
mon vieux téléphone hors d'usage, basique comme me l'étais promis,
mais qui me plaisait plutôt, fin et moins absolument hideux que
l'ancien, avec de grosses touches pour mes doigts et mes yeux, et
destiné à dormir dans un coin de l'antre (mon horreur grande de ces
bidules).
Place de l'horloge toutes
les baraques béaient, une moitié ouverte sur un vide rouge
et les aigles sombraient
sans plaisir apparent dans une dégustation qui semblait
effectivement indigeste.
Et puis, sans grande envie
d'être présente sur internet, ce qui me faisait juger que j'étais
trop nulle pour.., sans grande envie de ce que proposait la ville,
dégustation à l'entrée de la nuit des vins primeurs sur la place
ni même le crapahutage pour le début de la rencontre sur la ville
et le territoire de Volubilis http://www.volubilis.org/
(de toute façon je pense que n'aurais pu assister qu'à une partie),
je me suis enfoncée (avec ce qui ressemblait à de la passion) dans
Austerlitz de Sebald, fermé
sur
C'était une de ces
journées de printemps transparentes et baignées de lumière. Véra
se plaignit d'une douleur lancinante derrière les yeux, qui s'était
manifestée depuis le petit matin, et elle me pria de tirer les
rideaux des fenêtres côté soleil. Etendue dans son fauteuil de
velours rouge dans la pénombre, les paupières lourdes de fatigue,
elle m'écouta raconter ce que j'avais vu à Terezin. Je n'omis pas
de lui demander le nom tchèque de l'écureuil et elle me répondit
au bout d'un court instant, le temps que se dessine un large sourire
sur son beau visage, qu'on l'appelait veverka.
Puis elle me raconta que souvent, à l'automne, du haut de
l'enceinte du jardin de Schönborn, nous avions épié les écureuils
enterrant leur trésor..
un peu
avant minuit, pour me décider à nourrir Paumée, mettre en ligne
ceci, lire les deux ou trois blogs que lis toujours avant de clore le
jour, souper, dormir.
10 commentaires:
Je n'ai pas eu ce semblant de passion pour Austerlitz. Peut-être devrai-je rebatailler.
zut, mal réveillée, ai effacé un commentaire anonyme
"France Culture en Avignon aujourd'hui...vous allez nous raconter? Bonne journée! "
et j'y réponds : juste ce à quoi ont droit les avignonnais (sauf étudiants en "culture" j'espère) ; les policiers - sommes pas prévus
Les mosaïques éclatent dans les yeux.
Dominique :))
Francis : emportée par le courant
Vous avez la grâce de traverser les jours et la ville.
Ce ciel éclate comme un grand rire en ce matin de neige et de ciel bas ...
"veverka", oh comme c'est joli ! ce sera mon mot du jour :-)
Elle claque, la première photo !
Beau ce vide rouge
Réchauffe l'air
Par le téléphone portable nous faisons semble-t-il le saut dans le moderne. Nous nous branchons au monde, à la planète. Et nous peinons à rejoindre nos amis. Ainsi va la vie
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