au coeur de l'hiver, se
sentir transie, à s'abandonner, refuser, choir dans un néant,
sous un ciel sombre, gorgé
d'humide, menaçant, que de fortes rafales, passant en vagues, ne
peuvent ébranler,...
gésir en dure saison, se
débattre un peu, renoncer
mais savoir que reviendra
– longue, si longue attente – le temps des herbes folles, des
masses végétales, de la poussière, le temps du ciel irradié
de la chaleur écrasante
sur la foule, le temps où nous échangerons regards de poissons
hors de l'eau (photo d'un souvenir joyeusement pénible)
attendre....
8 commentaires:
Cela reviendra ... comme s'apaisera ce grondement sauvage des vagues ce matin sur le sentier des douaniers
je vais attendre avec toi du coup
(attendons de concert) (parce que "de conserve" ça fait vraiment un effet boîte à flageolets) (alors que "de concer"t on voit les gens consulter leurs programmes et les autres à côté d'eux qui leur font chut, c'est tout de suite une autre ambiance)
Attendons, donc.
Une si longue attente...
Hiver vous n'êtes qu'un vilain !
pas mieux...
« Quo usque tandem, hibernum, abutere patientia nostra? »
Vous manger des poissons rouges en Avignon ?
rascasses, chapons, rougets, et là : gondins
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