départ sous un ciel bleu
qui gardait une idée d'humidité, quelque part dans le temps de mon
sommeil, ou était-ce une illusion...
cheminer, en pensant à
une toute jeune femme, depuis si peu de mois mariée, depuis si peu
de mois installée, apprenant un métier pour lequel elle n'était
pas préparée, et pour un temps trop long, indéterminé mais
forcément bien trop long, seule, séparée, en constatant, ce que
j'avais un peu oublié, combien un point du monde dont on suivait le
tumulte devient plus important, quoi qu'on en ait, quand il est celui
qui contient une personne connue et aimée.
La ville vaquait tranquillement, quelques passants cheminaient, les gens étaient au travail, et on commençait à démonter les fêtes.
Pour tenir compagnie à
ces pauvres photos, je reprends le résultat d'une petite recherche
provoquée par un billet d'Arnaud Maïsetti
http://arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article1306
et la découverte de Google Ngram qui met en courbe la fréquence
d'un mot dans les livres (en français dans son, dans mon cas) mais
je vous incite à le lire, lui, pour ce qu'il en dit.
Je me suis contentée
d'interroger, pour la période s'écoulant de 1700 à nos jours, les
mots
devoir
droit
et, parce que cela est
nécessaire
plaisir
joie (ça va déjà mieux)
liesse
et de contempler les
résultats, en laissant un point d'interrogation se balancer au
dessus de ma tête
10 commentaires:
C'est vrai que ces statistiques nous questionnent...
pour liesse j'aurais attendu le contraire, mais c'est vrai il aurait fallu commencer vers 1500 ou un peu avant
- une idée d'humidité = une part d'humanité
- une ombre en perspective inversée ? renverser l'ordinateur pour rétablir la logique de la situation
- cette petite promenade statistique est intéressante, amusante aussi, mais quel est le corpus ? (le choix de livres numérisés par google selon une logique que lui seul connait ?)
bonne journée Brigitte
Le mot "fêtes" devrait (!) pourtant grimper parallèlement à "liesse"...
Etonnante synthèse à déduire pour un autre livre à venir
et que de chose à dire ...
Perplexité
On fait dire aux statistiques ce que l'on veut bien leur faire dire. Cf, statistiques du chômage.
Le poème s'écrit
au début de la ligne
des questions
plutôt que des nombres
C'est peut-être juste une question de synonymes ? "Liesse" aurait remplacé "joie" ? Mais pourquoi ? "Joie" est-il devenu un de ces mots si simples qu'on a peur de toucher des bleus quand on les prononce ?
Bizarre aussi, la fortune du mot "plaisir" en l'an 1700...
Et c'est vrai qu'on peut faire dire aux statistiques un peu ce qu'on veut, mais les points d'interrogation continuent à se balancer au-dessus de nos têtes...
Le plaisir n'est pas le même à chaque époque ..alors..
En liesse... il y a si longtemps. Heureux de voir sa progression.
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