de Brigetoun qui n'a pas
vu venir celui qui devait embarquer son ancien ordinateur hier soir,
qui relève quelques problèmes avec le nouveau... mais qui a laissé
tomber provisoirement parce que
lundi matin son vieil
aspirateur a rendu l'âme, ce qu'elle a constaté avec une
indifférence totale
mais mardi matin, qui
était matin de carcasse en petite rébellion, a constaté que le
petit convecteur qui vaillamment, sans rébellion aucune, chauffe
l'antre avait décidé tranquillement, sans rémission, de rendre les
armes....
petits malheurs
téléphoniques, et puis à 9 heures 10, miracle, une charmante voix
féminine, chez un fournisseur d'électro-ménager hors les murs,...
Douche brulante, soie,
laine, parka, bonnet, remettre coeur en place, prendre petites
pilules habituelles...
attendre un taxi sous un
ciel délicieux et dans un petit début de mistral frisquettou...
longer les remparts.....
et voilà que ce soir, à l'heure du thé et de l'attente de la fin
de ce chapitre, je constate que mon crâne et les mots ne sont guère
à l'appel, alors surtout des images, en regrettant qu'elles soient,
comme qualité, un peu trop à l'unisson de la journée
trouvé un homme aimable
et bon commerçant, un radiateur sans doute plus performant, un joli
petit aspirateur rouge, et là, ce soir, il est venu, dans la nuit,
malgré sa grimace en apprenant mon adresse, me le livrer et emporter
les cadavres ….
Sortir de la boutique,
soulagée,
marcher, attendre, un peu recroquevillée sous les petites rafales qui se faisaient glacées, le bus
en descendre aux remparts,
rejoindre
et suivre, méditant sans résultat exploitable; la rue des
Teinturiers
en son bouleversement.
Comme c'était sur le chemin,
faire un petit marché (mon joli petit sac d'appoint n'était pas assez grand et n'avais pas la force pour
bidon d'huile, j'y reviendrai dans la semaine) dans les halles presque
désertes
et reprendre le chemin de
l'antre, la fatigue, la réaction-dépitée-crispée-vague-dans-jambes,
me sautant dessus pour les derniers deux cents mètres.
Penserai un autre jour... peut-être.
6 commentaires:
On se dit qu'on croise les doigts, qu'on conjure avec vous et finalement on vous accompagne dans ces changements colorés du monde, et ses rayons de soleil !
Alors, voilà, taxi, et la roue tourne, et les arbres ont enfilé leurs vêtements rouges, le chauffage remarche, l'ordi carbure... tout va bien !
et oui, taxi comme le disiez mais quand j'ai su où aller (et suis tombée sur des gens réellement charmants, y compris la livraison à neuf heures du soir)
maintenant compter sou (heureusement que finalement je n'ai pas payé cash l'ordi)
Mais c'est le grand chambardement chez toi et dans les rues!!!
Les platanes ont revêtu leurs laines rouges comme toi la soie verte des jours meilleurs
Un grand ménage et cependant le printemps est à venir.
Pauvres platanes dans leur gaîne rouge. Eux aussi rendent l'âme.
j'aime la robe roue de l’arbre
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