marche dans le gris,
du ciel comme des pensées
matin à côté
frondaison verte
frémit mais sans lumière
pour la traverser
les yeux dans neutre
cherchent à percer
profondeur
vers la lumière
trou dans la ligne
un avenir qui jaillit
d'un berceau fleuri
le soleil est revenu dans
l'après midi, me suis plongée dans el watan, liberté, des blogs en
français sur la campagne algérienne...
avant de m'en aller de
nouveau vers l'opéra, entre chien et loup, et
sous nuages revenants
vers une salle sans doute
moins pleine que la veille, une scène nettement moins peuplée,
trois compositeurs (et quelques mots, ne pas faire fuir mes derniers
fidèles)
C'est à dire le trio
Wanderer dans un programme fait pour plaire à Brigetoun (et
d'autres)
le trio n°43 en ut majeur
du cher Monsieur Haydn – allegro, andante, presto
le grand trio pour piano
et cordes n°3 en ut mineur de Brahms – allegro energico, presto
non assai, andante grazioso (tant), finale allegro molto développé
et prolixe
un entracte pendant lequel
une partie de la deuxième galerie s'est précipitée un étage en
dessous, et presque assise sur mes genoux... ai déménagé de
l'autre côté puisque l'endroit été dédaigné et j'ai beaucoup
mieux vu le violoniste après avoir longtemps regardé le pianiste
pour le beau, joyeux,
mélancolique, souriant trio n°2 en mi bémol majeur de Schubert –
allegro, andante con moto, scherzo allegro moderato, allegro moderato
applaudissements, saluts
en premier bis une
découverte belle et pleine d'entrain, une courte pièce dont je n'ai
pas retenu le nom, pourtant fort clairement prononcé, de Dvoràk
et en second, bref, et
vif, tonique, un presto détaché d'un rondo de Haydn
re-applaudissements
et emportée par le
dernier presto, partir d'un pied vif pour descendre vers l'antre.
7 commentaires:
En fait, vous terminez toujours par une note musicale : et la musique se prolonge ensuite.
merci, oui, chaque fois que je peux
et le reste du temps la prends en boite
Avignon sous un ciel gris n'est plus Avignon. Papa Haydn chasse les nuages.
un trio et un programme qui m'auraient plu aussi. Je ne regarde même pas celui de l'opéra théâtre, de programme... Sinon !
La musique ferait disparaitre la grisaille ?
le vent, oui
Ah, la dernière photo, j'aime !
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