commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, avril 13, 2014

Molle et tranquille grisaille, lumière, soir musique


marche dans le gris,
du ciel comme des pensées
matin à côté


frondaison verte
frémit mais sans lumière
pour la traverser

les yeux dans neutre
cherchent à percer profondeur
vers la lumière

trou dans la ligne
un avenir qui jaillit
d'un berceau fleuri

le soleil est revenu dans l'après midi, me suis plongée dans el watan, liberté, des blogs en français sur la campagne algérienne...
avant de m'en aller de nouveau vers l'opéra, entre chien et loup, et sous nuages revenants

vers une salle sans doute moins pleine que la veille, une scène nettement moins peuplée, trois compositeurs (et quelques mots, ne pas faire fuir mes derniers fidèles)
C'est à dire le trio Wanderer dans un programme fait pour plaire à Brigetoun (et d'autres)
le trio n°43 en ut majeur du cher Monsieur Haydn – allegro, andante, presto
le grand trio pour piano et cordes n°3 en ut mineur de Brahms – allegro energico, presto non assai, andante grazioso (tant), finale allegro molto développé et prolixe

un entracte pendant lequel une partie de la deuxième galerie s'est précipitée un étage en dessous, et presque assise sur mes genoux... ai déménagé de l'autre côté puisque l'endroit été dédaigné et j'ai beaucoup mieux vu le violoniste après avoir longtemps regardé le pianiste
pour le beau, joyeux, mélancolique, souriant trio n°2 en mi bémol majeur de Schubert – allegro, andante con moto, scherzo allegro moderato, allegro moderato


applaudissements, saluts
en premier bis une découverte belle et pleine d'entrain, une courte pièce dont je n'ai pas retenu le nom, pourtant fort clairement prononcé, de Dvoràk
et en second, bref, et vif, tonique, un presto détaché d'un rondo de Haydn

re-applaudissements

et emportée par le dernier presto, partir d'un pied vif pour descendre vers l'antre.

7 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

En fait, vous terminez toujours par une note musicale : et la musique se prolonge ensuite.

Brigetoun a dit…

merci, oui, chaque fois que je peux
et le reste du temps la prends en boite

jeandler a dit…

Avignon sous un ciel gris n'est plus Avignon. Papa Haydn chasse les nuages.

Fardoise a dit…

un trio et un programme qui m'auraient plu aussi. Je ne regarde même pas celui de l'opéra théâtre, de programme... Sinon !

Gérard a dit…

La musique ferait disparaitre la grisaille ?

Brigetoun a dit…

le vent, oui

Danielle Carlès a dit…

Ah, la dernière photo, j'aime !