Cloches balancées, hors
des pierres,
dans l'air cristallin, les
tintements.
Debout dans la cour, ciel
sur pierres,
je reste sans pensées, si
calmement.
Dans l'air cristallin, les
tintements
entrent dans les chambres,
dans le palais.
Je reste sans pensée, si
calmement,
usée comme carreaux vieux
au palais.
Entrent dans les chambres,
dans le palais,
échos de la paix bleue au
ciel rêvée.
Usée comme carreaux vieux
au palais
cherche traces d'élans, si
j'en avais.
11 commentaires:
Ce genre de haiku tient debout, comme une trace de passage...
merci pour votre fidélité et votre indulgence
Quel bel exercice, bravo
alors, je me prends au jeu :
Echos de la paix bleue au ciel rêvée
le monde bat son plein dans un tesson
Cherche trace d’élans, si j’en avais
je fleurirais mon cœur de déraison
Si beaux pavés ...qui ont une âme et les lire donne l'élan patiné qu'il faut
bravo et merci (et respecté le 6 - 4 presque tout du long)
que je les aime vos pantoum, et celui-là en particulier, et cette musique et ces pavés...
Ne sont-ils pas plus beaux, ces carreaux travaillés par le temps, que ces carrelages neufs et vides d'histoire ?
Inspirée, debout dans la cour, tout ouïe.
plaisir de vous lire tous les jours
pour les petits riens et les moins riens
merci
Très beau..contrairement à mes commentaires qui ne riment à rien.
Gérerd j'aime tes commentaires pour ton humour !
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