pluie dans la nuit –
second réveil tardif, esprit conquérant, programme entre corvées
et désirs
commencer par partir faire
quelques courses basiques chez Carrefour, le long de la rue Joseph
Vernet, y trouvant, bien classiquement, raffinement et ordures,
avec, cette fois, trottoir humide
sous un ciel qui hésitait
à s'ouvrir vers le bleu, par places
toux encore, en grosses
quintes, fureur contre ce que j'estimais maladresse de mon gentil
toubib, si satisfait de ma docilité
ouvrir les yeux sur le
petit bout de ville que parcourais
Mistral a été décoiffé,
mais ce nettoyage lui fait crâne livide et chenu (ou plus exactement
d'une propreté qui tranche)
Au retour, petit choc en
découvrant le portail du palais du Roure, enfin débarrassé d'une
partie de son échafaudage et de son voile, poser mes sacs, échanger
une grimace avec deux hommes à cheveux blancs béants avec moi, et
puis regarder à nouveau, murmurer «ma foi oui, surprise pas si
mauvaise», recueillir un sourire approbatif, une moue dubitative et
repartir.
M'amuser en passant,
quelques pas plus loin, sous le balcon de l'Hôtel de l'horloge, d'y
voir parenté de couleurs (même si la photo, par la faute de
l'éclairage, ne le montre guère), une parenté lointaine, comme
d'un arrière arrière arrière etc.. petit fils un peu dégénéré.
Et puis, en faisant
cuisine, sentir sommeil qui attaque, déjeuner, constater que j'ai
une toute petite fièvre bien abrutissante et, honteusement - mais
honte guère ressentie -, sombrer et passer une journée en vacance
de tout, muscles et volonté dénoués....
juste revenir à surface
pour poser ce je ne sais quoi sur Paumée – en pensant à la
réunion familiale en Lozère à laquelle j'avais renoncé il y a
plus d'un mois (punition ?)
Le temps, lui, semble
avoir été à l'alternance.
6 commentaires:
L'hôtel de l'Horloge ne devrait pas accepter une telle enseigne sur son balcon : c'est comme mettre du choux rouge dans une glace à la mangue.
sauf que c'est je crois de l'auto promotion - le restaurant/glacier a même direction
Pas de respect pour le balcon. Une honte. Mercantilisme à tout prix.
Mistral va-t-il se faire dévorer par la végétation ???
Il semblerait.
Oh surprise ! C'est la première fois que je vois le fronton du Roure rendu (je n'ose pas dire rénové) !
C'est très violent...
Je ne suis pas contre, ce qui me gêne, c'est que les messieurs n'ont pas trouvé dans la pierre d'informations suffisantes pour rendre le blason !!!
Il semble pourtant que le blason des Baroncelli-Javon bandé de gueules et d’argent eut été bienvenu (ne serait-ce qu'en pierre, rayé vertical et lisse).
D'autant plus que, si je me souviens bien, on le trouve au sol en galets.
me suis posée la même quuestion - ceci dit passé le petit choc j'aime plutôt
...et le détail qui tue, le boitier de la clim au bord de la fenêtre.
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