Le 1er mai, puisque c'est,
entre autres, le jour du muguet, me suis offert une photo de l'étal
où ma fleuriste faisait de très jolis bouquets - sans grand succès,
le quartier était vide, et je m'offre chaque année une petite
nostalgie en pensant à la descente de la rue de la Roquette, entre
ma petite place et Léon Blum avec les quelques vendeurs à la
sauvette, la Croix Rouge, le PS et le PC, tenant chacun plusieurs
étals, auxquels se joignaient quelques égarés comme les
fleuristes, petite nostalgie parce que je me faisais vendeuse, une
petite demie heure, et que j'aimais l'ambiance de mon quartier
d'alors pour lequel c'était une petite fête, brève mais
chaleureuse (mais ici seuls les fleuristes ont le droit de vendre),
nostalgie qui n'est que de ce rite, puisque je déteste le muguet...
-
et donc suis revenue avec
une photo pour Paumée, pour marquer les vases ou pots de ce mois de
mai, mais avec des marguerites pour ma cour.
Le 2 mai, ai ouvert un
oeil sur le ciel, bleu très clair, puis blanc, puis gris, puis gris
sur gris, suis revenue devant l'ordinateur, ai lu les échanges qui perpétuent cet autre rite....
bouteilles, flacons,
amphores, encriers ou autres contenants
les points de
suspension
au
saut du lit, une aimée, mutine, curieuse, une boite contenant des
points, des points de suspension... gardés par celui qui ne veut pas
que les histoires finissent, et puis..
Aux fenêtres des blocs
alentour, dix, cent, mille yeux se baissent vers cette route, un peu
moins grise que d’habitude. Beaucoup plus rouge, aussi. Aux
fenêtres des blocs alentour, dix, cent, mille oreilles semblent
distinguer des éclats de rire s’échapper d’un petit studio à
la fenêtre béante. Ah. Ah. Ah. Ah ah ah ah ah. […]
et
François le Niçois
http://blogmaestitia.xawaxx.org/post/2014/05/02/Vases-et-autres-contenants
Les amphores sont-elles
des vases communicants ?
(ma
foi, moi, j'ai tranché en prenant n'importe quoi vases ou pots, ou
même contenus, et non communicants), mais là n'est pas la question,
revenons à François le Niçois, qui nous rappelle leur existence,
et nous en montre une petite collection réunie dans un musée très
agréable à fréquenter
les amphores sont
aujourd’hui présentées dans des musées comme ici celui d’Arles
Antique pour communiquer entre les époques.
traces
Eve de Laudec
http://www.ericdubois.net/2014/05/texte-d-eve-de-laudec-les-vases-communicants-de-mai-2014.html
poème
dédié aux errancis, à une enfant, aux pâtés de sabre,
Pierre grisée
Consentir à la soif
Cloche mémoire
Moussée
Missa
Est
L’enfant issu
s’enjoue d’osselets
A la tombée des
innocents
et
comme toujours, mots
simples, poésie qui avance
Livrées aux étoiles
les traces
de nous comme des
hypothèses.... et
les seules qui comptent, celles des amants
à partir d'un échange
de photos
Danielle Masson
http://julienboutonnier-peut-etre.blogspot.fr/2014/05/442-quatre-instantanes-de-la-vie-de.html
quatre instantanés de
la vie de Goran Le Mut
à
partir de, ou avec, quatre belles photos de Julien Boutonnier, un
petit conte, l'histoire d'un breton pur souche au prénom slave, qui
revient, un premier mai, après quinze ans d'une nouvelle vie, sur
les lieux de son enfance, voit le paysage changé par le temps,
retrouve ce pays où il n'est pas attendu... de belles notations, des
souvenirs, les deux amis et la fille, la tombe du père... et vous
laisse découvrir ce qui a provoqué ce voyage
Ses trois roses rouges
à la main, il retrouva, facilement son chemin dans le cimetière,
l’ayant parcouru, dans ses nuits blanches, de si nombreuses fois.
et
Blondi
avril
45 – Blondi, une chienne dans la rue et la guerre, un enfant soldat
mort, et tout le déchainement autour de la chienne, la chienne et
l'enfant, ce corps qu'elle protège, emmène..
Les hommes regardèrent
longtemps le laborieux cheminement du berger allemand. Il y en eut
pour pleurer et frotter leurs yeux crasseux. D’autres retrouvèrent
un instant la langue de leurs mères, sa douceur, son âme.
Blondi atteignit une
artère plus large. Sur le bord elle s’assit et considéra durant
de longues heures l’intense noria des véhicules de guerre qui
l’empêchait de traverser.
et
puis la photo qui clôt le billet.
la mer, les mers, les
océans (et les pastels de Claude Salles)
Claudine Sales
http://carnetdemarseille.com/2014/05/02/berceaux-des-dieux-vases-communicants-echange-avec-claudine-sales-vasesco-mai/
une calanque sortie de ses
mains, d'après une photo d'Eric Schulthess,
et un bref hommage à la
mare nostrum
Méditerranée. Berceau
bleu dans lequel les dieux violents jetèrent au hasard d’âpres
rochers vengeurs. J’ai vu du ciel de Grèce les îles et les côtes
creusées de cavernes mystérieuses où naquirent ces dieux
et
Eric Schulthess
http://colorsandpastels.wordpress.com/2014/05/02/les-vases-communicants-echange-avec-eric-schulthess-vasesco-mai-2014/
son Amérique à lui
un narrateur, qui est le
dernier à fermer l'atelier sur le port, et en courtes phrases, comme
un poème, le désarroi de cette clôture, cette fin,
et puis aller chez la
Mimi, dans la petite maison près de l'atelier, celle à la lumière
rouge, lui dire adieu et chercher réconfort.... bon j'arrête, allez
retrouver le ton d'Eric Schulthess, cette façon de dire juste, et la
suite de l'histoire... il y des cartes, le phare du Planier (et un
des pastels de Claudine Slles), des souvenirs, des petits cigares...
Mimi
me tente. Je partirais bien vers l’Amérique, oui.
Allez, une
carte qui m’envoie là-bas, de l’autre côté de cette mer. De
l’autre côté de l’océan.
il
y a encore un rêve de maison sur une plage, la nuit regardée à
deux...
images échangées pour
portraits irréguliers
Giovanni Merloni
http://irregulier.blogspot.fr/2014/05/vases-communicants-de-mai-giovanni.html
un long et savoureux préambule, et puis à partir de photos du
visage de François Bonneau déformé comme par un miroir à cette
fin voué, étudier décrire les premiers, et partir à la poursuite
de ces déformations, d'un souvenir de musée, d'un récit.. ma foi
allez lire
J’avoue pourtant que
les deux photos me dérangeaient vivement. J’avalai deux gorgées
de « Mort subite » et tout revint à mon esprit : la
dernière salle, complètement noire ; les deux encadrements
vides, tandis que l’homme y glissait dedans. Mais, comment avait-il
pu se caler dans deux tableaux dans le même instant ?
et
François Bonneau
http://leportraitinconscient.com/2014/05/02/un-portrait-irregulier-le-point-de-vue-de-francois-bonneau-vasesco-mai-2014/
sous un dessin de Giovanni
Merloni qui porte son nom et représente une femme attablée, un très
joli texte sur le désarroi de cette femme dans un monde étrange
Cet aileron, dans son
dos, lui appartient-il encore ? Ou a t-il rejoint déjà
l’environnement proche avec lequel elle s’entremêle ? Et ce
tabouret circulaire, est-il une excroissance de sa colonne vertébrale
?
Le doute
scène vivante
avec,
comme toujours dans la langue d'Ana, des mots sur lequel on bute, des
répétitions, une langue qui semble avancer à tâtons : une
phrase interrompue, qui résiste, les tentatives pour renouer, le
temps nécessaire, etc...
avec une chaîne sonore
de nuit de mur d’arbre de marche de sons de pas de marche de nuit
de son de vent – du vent du bas sur le visage au vent du haut dans
le haut de l’arbre – voilà j’ai ouvert une ligne sonore pour
faire tenir le vent dedans
et la
beauté de ce rythme (et de ces photos)
et
mine de rien
parce
que, mine de rien, ce n'est pas facile le doute, une longue,
patiente, analyse de ce que c'est que douter (avec, comme souvent
chez Franck Queyraud une belle citation qui sert d'appui)
Nous vivons dans une
jungle de regrets et de remords plutôt que dans la contemplation de
la beauté inénarrable des dunes du désert ou de celles de la mer,
un soir de solitude, en regardant le coucher du soleil. Humains, trop
humains. Nous vivons comme les vents.
le manque d'inspiration
Camille
Philibert-Rossignol http://wizzz.telerama.fr/strofka/blog/346731574
ce qu'est le manque
d'inspiration... et elle met en scène un auteur en manque, en grand
et long manque d'inspiration, si long, vingt ans, que l'auteur en
devient virtuel
Vingt ans sans une
goutte d'inspiration, que seul le moteur de l'optimisme pourrait
pulvériser pourvu qu'on y mette l'essence de l'espoir, cela le fait
à nouveau rire à gorge déployée.
et
dire avec éloquence, en
trois strophes, le manque d'inspiration
le manque d'inspiration
respire à chaque
entame
s'endort sur un laurier
expire vers le meilleur
ou bien
l'essoufflement...
les mots sauvages
Cécile Benoist
http://tasvouluvoirlamer.midiblogs.com/archive/2014/04/30/vaseco-6-trois-petits-sauvages-par-cecile-benoist.html
trois petits sauvages
trois
mots qui déboulent soudain sur le fichier texte., dont l'auteur ne
sait que faire, qu'il ne peut effacer – lisez leur aventure à tous
quatre
Dépité, l’auteur
abandonne son texte. Les mois passent, quelques années d’oubli
aussi. Un jour, le texte resurgit au hasard d’une erreur
d’ouverture de fichier. L’homme revoit ce foutoir textuel, y
constate une certaine harmonie cahotique. Pourtant, rien n’a
changé. Sauf lui, peut-être. (ce
n'est pas la fin)
et
Sabine Normand
http://litteraturesauvage.wordpress.com/2014/05/01/vaseco-5-mots-sauvages-par-sabine-normand/
les mots se balancent
un
joli, malicieux, et plus, poème pour dire les mots, et elle, avec
eux... et c'est incroyable tout ce qu'ils savent faire les mots
Les mots vont se
coucher
repus
Dorment sur leurs
mains
leurs pieds
leurs deux promesses.
Angèle Casanova http://grandemenuiserie.fr/spip.php?article127
le
trait
sous
une citation de «L’alphabet
du feu : petites études sur la langue» de Silvia Baron Supervielle,
et avec un dessin de Angèle Casanova, une réflexion où
interviennent le dessin, la mère, l'amour puisque la mère n'a
jamais maitrisé le dessin, et que, donc, il était pour la fille,
mutique, un outil pour s'exprimer... le trait qui revient, se ferme,
arrondi comme le ventre maternel..
Rêve
d’une unité jamais atteinte. Du séjour où je pourrais être une.
Entière. Où j’aurais les mots. La pensée. Pour dire. Le désordre
du monde. Alors je trace le trait. Je me nourris de la vue de ce
trait se déroulant. Je découvre que je jouis. D’une certaine
manière....
lire chez Jessica, plutôt, et la suite, l'ouverture, la fermeture,
la recherche d'une expression de la révolte, les échecs et
tentatives.. et puis la sortie, devenir adulte et l'accepter, mais
garder le trait, le plaisir du trait
et
Nolwenn Euzen
http://gadinsetboutsdeficelles.blogspot.fr/2014/05/nolwenn-euzen-site-grande-menuiserie.html
l'enjambée
sous
une citation de «Le problème Spinoza» de Irvin Yalom, sage avec un
petit sel d'ironie, la résolution de marcher, d'avancer, et y
penser, décompenser tant le geste tant qu'il en devient presque
impossible, du moins il me le semble
je pars
avec un pas
rencontre un autre pas
un pas vient dans le
mien
où est parti le mien ?
à partir d'une photo
choisie en commun
Hélène Verdier
http://dominique-boudou.blogspot.fr/2014/05/memoires-en-friche-arles-en-rose-par.html
mémoires en friche,
Arles en rose
les
villes qu'on aime, qu'on a connues, dont on a entendu parler et en
Arles une maison, une maison rose, dans un bartas, près du champ des
morts.
Une
maison et son passé, les rêves envolés, voués aux démolisseurs
(et elle est si bien dite, rendue présente)
et ses
souvenirs auxquels je vous abandonne, souvenirs où passent une
vieille dame, Vincent et Gauguin, et Jean revenu après quarante ans
d'absence
Ce jour-là nous
marchions Jean et moi. Nous marchions à la recherche de deux enfants
dont je fus (il garde toujours dans son portefeuille la photo jaunie
qu'à chaque rencontre il aime à me montrer). Nous marchions aussi à
la recherche d'une tombe que finalement nous trouvâmes (il suffit de
prendre le temps de parler longuement à la gardienne du cimetière,
ce que Jean, comme tous les enracinés du sud, savait faire) etc...
et
les cigales
une maison en chantier, un
père et son fils qui grandit, en chantier, un dialogue, refaire une
vie, sa vie, et quand la fatigue viendra on entendra les cigales, et
les oiseaux, mais les cigales d'abord
en attendant bander ses
forces, le vouloir
T'inquiète pas garçon.
Je dis des conneries. La volonté c'est quand on peut. Allons ! Au
travail. On va réveiller les cigales.
mettre la main aux
apparences (avec échange de photos)
ordre donné, dans
l'enfance, de garder une distance avec le poste de télévision,
pour préserver la vue, avant, adulte, à la mort du père, de s'en
approcher de très, très près, pour l'emporter, le jeter..
maintenant que cet écran est remplacé par tant d'autres, mobiles,
proches
Il est permis, à ce
stade, de faire un rapprochement avec l’appropriation de la plupart
des murs de nos villes et de nos campagnes par les grapheurs, très
souvent jeunes et anonymes. La rue est devenue un lieu où se
juxtaposent, se superposent, cohabitent ou s’affrontent des écrans
individuels, à la manière d’un patchwork en perpétuelle
évolution et dont il est difficile de reconnaître, de discerner le
prétexte et la finalité. L’impression générale est celle d’une
joyeuse anarchie, parfois désagréable à l’œil du riverain.
mais aller donc lire ce
qui est en fait une réflexion non exempte de malice,
et
Dominique Hasselmann
http://dom-a.blogspot.fr/2014/05/mettre-la-main-aux-apparences-22.html
une
maison prêtée, un livre commandé, plaisir de quitter son cadre et
son blog quotidien... la maison, une recherche sur internet de
renseignements sur l'endroit, qui amène à la découverte d'une
localité voisine, apprendre que son grand homme est Colin de Cayeux
(tout cela avec un vrai ton de mémorialiste) et retrouver, dans un
livre du père, Jules Hasselmann, le nom de ce compagnon de Villon..
Malgré mes promenades
au bord de la mer dans la journée, je fais souvent des rêves
bizarres pendant la nuit : j’aperçois mon père, je crois
reconnaître Villon, je devine Colin de Cayeux, je côtoie des
pendus et des trépassés, comme si je voulais mettre la main aux
apparences. Et puis s'installer,
se mettre au roman commandé
deux très belles
rêveries sur l'eau et ses métamorphoses
Louise Imagine
http://www.auxbordsdesmondes.fr/spip.php?article1927
il y a le sable
superbes
photos et un texte qui file, dérive, en petites phrases, petites
notes exactes dans leur vague, pour nous transmettre l'abandon au
sable, au vent, à l'eau, cette merveilleuse union avec la mer, les
vagues, la plage, la nature, plus belle encore de savoir que la fin
est proche et le retour
Entre ses orteils, la
mer ruisselle. Se fraye un passage, s’amuse, chatouille. Esquisse à
peine. Avant de s’éloigner. Légère.
Morsure pétillante
d’un baiser d’adieu, l’eau se retire.
Lentement.
Revient.
Les vagues jouent.
Diluent leurs couleurs.
et
Isabelle
Pariente-Butterlin
http://ilpleuvrademain.com/2014/05/02/nous-sommes-si-etrangement-corporelles-vase-communicant-avec-isabelle-pariente-butterlin-vasesco-vasescommunicants/
nous sommes si
étrangement corporelles
l'eau
qui tombe au ralentis, goutte à goutte, sur les corps,
en
rajouter, l'esprit plus rapide que les gestes, l'eau en tourbillon
calme comme les idées, la pensée au hammam ... lire Isabelle et sa
façon de rendre sensuelle ou charnelle, ou corporelle, la pensée
Les pieds nus
glisseraient. L’esprit plus lentement que le corps cesse de se
mouvoir. En vient à se laisser prendre de torpeur. Plus lentement
que le corps, puis il abandonne toute résistance. Et se contente de
très peu de mouvements. Remarque les modulations de la vapeur. Ses
déplacements. Il est très improbable de se focaliser sur des
nuages. Focale incertaine et mouvant..
avec, pour finir, les deux
fois dix bidules, objets familiers, traces de vie chez
François Bon (ci-dessous)
à partir de ses
rayonnages, les livres - qui me faisaient rêver -, noter ces petites
choses qui se déposent, en lien direct, ou temporel, ou apparemment
hasardeux avec eux...
Devant
le vieux Seî Shonagon (j’en ai racheté un neuf, mais jamais pu me
résoudre à jeter le vieux), c’est un frein d’obus de canon de
75 usiné par mon grand-père en 1916 – il en était fier.
Accroché dessus, deux magnétites, sphère et ellipsoïde,
rapportées de cette incroyable boutique de Broadway South à
Manhattan. Des années que je m’en sers pour stocker les chèques,
en attendant de les porter à la banque. Mais personne ne paye plus
par chèque
pendant
que Brigetoun, moi, chez lui,
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3954,
je tentais de poser de faux
tankas sous des brimborions ou objets beaux parce qu'aimés, ou
chargés de souvenirs doux-amers comme ils le deviennent tous
Couleurs
baveuses
tracé
indistinct, copie
rêvée
d'un ailleurs.
Trace
d'un temps miséreux
M'occupais
sans y croire.
10 commentaires:
Toujours aussi indispensable !! Merci, ô phare !
Oui, merci pour le travail d'archiviste... on voit ce qui nous reste encore à lire !
et grand merci à tous deux pour votre passage
Merci de vos lectures, Brigitte. PCH
Votre merveilleuse façon de nous accueillir tous et d'avoir un mot, une attention pour chacun d'entre nous …
En suivant ta descente rétrospective d'une petite place en haut à la place Léon Blum en bas, dans un premier mai regretté, tu te souviens volontiers d'un rite où tu n'aimais pas le parfum-odeur du muguet. Et tu est passée joliment à ce rite actuel des vases, véritable étalage de mots en forme de fleurs où se mêlent aux vrais fleuristes des militants de l'enthousiasme comme moi... Et peut-être, de cet étalage d'aujourd'hui un odeur ou parfum spécial jaillit. Est-ce que tu l'aimes, celui-ci ?
si je ne l'aimais pas, je passerais mon chemin
Merci de vos lectures, toujours attentives. Et d'acueillir nos textes chez vous...
grand merci à vous de vos lectures de votre voix, de ce moment partagé
Ce soir au clair de l'urne
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