réveil dans un bruit de
draps rêvés claquant dans le haut du ciel
quelques pots renversés
dans la cour, lambeaux de feuilles, gravats, petites mottes de terre
volant ou roulant vers la cuisine..
la petite excitation de cette vivacité de l'air, l'amusement idiot en voyant sur la place un meuble chuter
sous la poussée,
l'ardeur bleue du ciel fouetté,
avec la charge de trop de
victuailles goûteuses (sans rapport avec les images).
Dormir, continuer à
engraisser, hisser, debout sur chaise, une housse pleine au dessus de
ma tête et y arriver au bout d'un quart d'heure d'efforts tremblants
et infructueux, lutter contre évier, etc...
ne pas faire tout ce que
je voulais, lâchement m'en aller me promener longuement dans
New-York sur mon écran.
Le vent me rend fadade (là
c'est bon)
8 commentaires:
Tant que ce ne sont pas vos vases qui sont renversés...
merci pour votre fidèle effort
ö le mistral, dépoussiéreur de nuages, balayeur des rues et des jardins, dispensateur de frissons, décoiffeur acharné, ô mistral je te hais...
Comme une parenté géographique et de ressentis !
Le Mistral décoiffe et emporte avec lui les idées grises pour ne laisser que du bleu. Il nous grise et aide à s'envoler le sourire aux lèvres. Merci pour cette agréable promenade les cheveux au vent !
Il y a longtemps que je n'ai pas profité d'un jour de grand mistral pour monter au Rocher des Doms jusqu'à l'à-pic et me remplir de sa force.
Vieillis-je ?
ben moi malgré mes deux kilos neufs je ne m'y ro-risque pas - et hier n'ai pas vu la branche cassée parce que comme toujours quand mistral y a j'ai tourné par Saint Agricol au lieu d'affronter le courant d'air le long de l'opéra
là je reste dans l'antre pour m'occuper ds tenues légères puisqu'il fait frais... et parce que suis paresseuse
du vent d'accord mais en achetant 3 poireaux on gagne 40 cts d'euros.
Trop de vent, les mots envolés.
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