sur ma cour, ce matin, un
ciel tout de délicatesse
(le blanc est venu, s'est
promené, a empilé les couches, a sombré en pluie)
dans l'antre, ce jour, une
Brigetoun en fuite des mots, cherchant renseignements sur traité de
libre-échange,
cherchant surtout
l'étincelle éclairant mon brouillard, ma quête d'idées pour la
confection du vase de juin...
Nous avons trouvé chacun
une belle, très belle citation, et nous avons décidé, dans un
mélange de perplexité et d'excitation, de les prendre comme limites
entre lesquelles inscrire notre contribution... de temps en temps,
depuis, mon pauvre petit crâne s'ouvre à l'idée, frémit – la
lecture du très beau ma mère est lamentable de
Julien Boutonnier ne m'aidant pas spécialement a passer outre –
s'enfuit en autre direction.
Pour tenter de le fixer, pendant que je laissais mon
esprit vaguer, que des mots venaient, s'en allaient... je me suis
promenée dans l'immense Lima, ramenant un peu de son extraordinaire
variété (en m'amusant du soin mis par Google à flouter les
portraits ou images)
J'ai cru sentir un début de frétillement, une
tentation d'ébauche, ai laissé reposer..., et suis restée
totalement vide pour Paumée, pauvret.
5 commentaires:
J'aime beaucoup ton néant.
Est-ce grave, Docteure ?
Quand Google en arrive à flouter même les tags sur les murs ou les poteaux indicateurs, ça devient grotesque.
C'est vraiment du Big Brother recouvert d'une couche d'hypocrisie.
nous reste la possibilité de rire de Big Brother
l'arme des faibles dont nous ne devrions pas nous priver
Une variété tout en contrastes...
Un pur néant comme la fenêtre de Matisse dans ta première image
source de tout ...
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