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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juin 25, 2014

Entraînement des jambes : marcher pour une danse un peu déceptive


Pour que corps reprenne vie résistante, et que mes jambes oublient leurs caprices, et parce qu'une petite annonce sur le site de la ville m'avais tentée, parce que j'aime l'ambiance d'un théâtre (où vais pourtant rarement), m'en suis allée, de vierge en vierge


de masque grêlé par l'outrage des ans et un rajeunissement énergique, en travaux, au gré des petites rues de ma ville,


vers le Mont de piété (qui fut précurseur en son temps) ou les Archives municipales


en jetant un coup d'oeil, à travers une grille, en traversant le hall, sur la première salle de la Condition des soies, cet endroit que j'aime tant visiter lors des journées du patrimoine, établie en 1801 pour venir en soutien du Mont de piété en piètre état financier. (m'émerveiller devant les balances, les chinois de faïence,...)


pour trouver, dans la cour, l'exposition ainsi annoncée sur le site du théâtre http://www.theatre-golovine.com/exposition-40ans.html
Il y a un an, le Théâtre Golovine faisait don de ses archives aux Archives municipales d’Avignon : 15 mètres de documents papier, 42 films et des centaines de photographies. L’exposition « 40 ans de danse au Théâtre Golovine » met en lumière quelques uns de ces nombreux documents qui racontent les 40 années d’un théâtre avignonnais singulier et d’une famille de danseurs, venus s’implanter dans la cité des papes pour développer, expérimenter et affirmer une vision intégrante et pluridimensionnelle de la danse.


L’histoire du Théâtre Golovine est l’histoire d’une passion pour la danse. C’est aussi une aventure avignonnaise, celle d’un théâtre permanent d’Avignon. Les archives du Théâtre Golovine nous donnent à voir et à comprendre un établissement culturel qui dialogue avec la ville et avec le monde. Il s’agit d’un lieu de création, d’un lieu de transmission, mais également d’un lieu d’accueil des arts vivants, dans toute leur diversité.


aimer le calme ombreux de la cour, l'idée du travail fait auprès des enfants, la grâce d'une fillette bondissante, m'avouer seulement un peu déçue par la petite galerie de photos, même doctement légendée, qui est tout ce qui a été tiré de ces archives


la beauté de Catherine Golovine, et découvrir l'importance qu'elle accordait à la spiritualité, ou la religion, et les passions qui étaient dansées chaque année sur le parvis du palais,
Le Théâtre Golovine symbolise par ailleurs une période où un courant de pensée affirmait le lien entre la foi et la culture. Catherine et Georges Golovine, fondateurs du théâtre éponyme, sont à l’origine de la création d’un mouvement chorégraphique contemporain alliant le sacré et l’art de la danse. Leur théâtre est aussi celui d’un groupe d’hommes et de femmes qui ont bien voulu croire à ce projet et les aider à le rendre réel : Paul Puaux (directeur du Festival d’Avignon dans les années 1970 et ami de Jean Vilar) et sa femme Melly Puaux, les céramistes Dany et Jacques Ruelland, Lucienne Antonini (organiste à la cathédrale Notre-Dame des Doms), le père Georges Durand (spécialiste de musique sacrée qui dirigeait l’ensemble vocal de la cathédrale), le père Robert Chave (prêtre de l’église Saint-Didier). Toutes ces personnes avaient en commun des valeurs d’humanisme et de partage autour des arts. (sur le site de la ville)
admirer la persistance de génération en génération, me dire que j'aimerais oublier mon âge et suivre un des ateliers qu'ils programment, me souvenir du charme, dans leur joli théâtre de la rue Sainte Catherine, de ce qui est davantage un salon qu'une salle d'attente.


Repartir, dans la belle forte chaleur, en marche flânerie, au long des rues, pendant que dansait en moi une supplique aux 90 intermittents du festival, avec qui suis de tout coeur, envers lesquels aurais coeur si reconnaissant s'ils se contentaient d'annuler – tant pis – la première du prince de Hombourg, pour lequel j'avais si bonne place, et maintiennent le reste...


vu les premières petites affiches du off à côté de l'encore fermé bar à jus de fruits


vu que Lacoste refaisait ses vitrines avec des polos rouges, choisi d'y voir un voeu lancé pour que les polos rouges reviennent nous encadrer gentiment (jeunes gens chargés de l'accueil, du placement dans les lieux du in)


que l'on s'activait dans l'antenne départementale pour le temps des festivals...
et après le déjeuner m'attarder dans la cour fournaise jusqu'à l'ensuquement parfait.

11 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Pour les intermittents, c'est la condition de soi qui prime, cela peut se comprendre (et il faudrait que cette condition ne soit pas dictée par le Medef).

La danse a toujours été à l'honneur à Avignon et j'ai pu voir des spectacles de toute beauté de la grande De Kersmaeker (j'ignore si elle est au programme cette année).

Brigetoun a dit…

non, avec Py, à deux ou trois exceptions près, renouvellement des invités

Fardoise a dit…

Exposition des Archives en avant-première.

jeandler a dit…

Chaque jour, ne sommes-nous pas au théâtre avec paumée ?

arlette a dit…

Emue ! , me souviens des "Golovine" par des amis amis !!
sais-tu que le Prince de Hombourg est programmé à Toulon le ...20 Février 15 j'ai 2 places je t'invite!! Mais tu le verras avant !!

Brigetoun a dit…

merci mais peut être bien que oui (vu avant, et avec le mur - secret : il m'est souvent indispensable)

Michel Benoit a dit…

À l'instar de la compagnie Benedetto, un curé se cache derrière l'histoire de la compagnie Golovine.

Gérard a dit…

Les polos rouges avignonnais après les bonnets rouges bretons

Brigetoun a dit…

il y a parfois, encore assez souvent un curé derrière un effort culturel,.. pas tous les curés

Brigetoun a dit…

rien à voir Gérard, ils sont gentils, aimables, gagner un peu d'argent qui leur est nécessaire et ne nuisent pas

Charlotte R. a dit…

Je découvre votre blog au détour d'une recherche dans google sur l'exposition qui faisait l'objet de votre "billet" (joliment illustré, d'ailleurs).
J'ai moi aussi vu l'exposition des Archives Municipales et elle m'a beaucoup plu. Les textes sont intelligents et les documents bien choisis. Et on peut toujours aller consulter le reste des archives du théâtre Golovine dans leur salle de lecture...