Pour que corps reprenne
vie résistante, et que mes jambes oublient leurs caprices, et parce
qu'une petite annonce sur le site de la ville m'avais tentée, parce
que j'aime l'ambiance d'un théâtre (où vais pourtant rarement),
m'en suis allée, de vierge en vierge
de masque grêlé par
l'outrage des ans et un rajeunissement énergique, en travaux, au gré
des petites rues de ma ville,
vers le Mont de piété
(qui fut précurseur en son temps) ou les Archives municipales
en jetant un coup d'oeil, à travers une grille, en traversant le hall, sur la première salle de la Condition des
soies, cet endroit que j'aime tant visiter lors des journées du
patrimoine, établie en 1801 pour venir en soutien du Mont de piété
en piètre état financier. (m'émerveiller devant les balances, les
chinois de faïence,...)
pour trouver, dans la
cour, l'exposition ainsi annoncée sur le site du théâtre
http://www.theatre-golovine.com/exposition-40ans.html
Il y a un an, le
Théâtre Golovine faisait don de ses archives aux Archives
municipales d’Avignon : 15 mètres de documents papier, 42 films et
des centaines de photographies. L’exposition « 40 ans de danse au
Théâtre Golovine » met en lumière quelques uns de ces nombreux
documents qui racontent les 40 années d’un théâtre avignonnais
singulier et d’une famille de danseurs, venus s’implanter dans
la cité des papes pour développer, expérimenter et affirmer une
vision intégrante et pluridimensionnelle de la danse.
L’histoire du Théâtre
Golovine est l’histoire d’une passion pour la danse. C’est
aussi une aventure avignonnaise, celle d’un théâtre permanent
d’Avignon. Les archives du Théâtre Golovine nous donnent à voir
et à comprendre un établissement culturel qui dialogue avec la
ville et avec le monde. Il s’agit d’un lieu de création, d’un
lieu de transmission, mais également d’un lieu d’accueil des
arts vivants, dans toute leur diversité.
aimer
le calme ombreux de la cour, l'idée du travail fait auprès des
enfants, la grâce d'une fillette bondissante, m'avouer seulement un
peu déçue par la petite galerie de photos, même doctement
légendée, qui est tout ce qui a été tiré de ces archives
la
beauté de Catherine Golovine, et découvrir l'importance qu'elle
accordait à la spiritualité, ou la religion, et les passions qui
étaient dansées chaque année sur le parvis du palais,
Le Théâtre Golovine
symbolise par ailleurs une période où un courant de pensée
affirmait le lien entre la foi et la culture. Catherine et Georges
Golovine, fondateurs du théâtre éponyme, sont à l’origine de la
création d’un mouvement chorégraphique contemporain alliant le
sacré et l’art de la danse. Leur théâtre est aussi celui d’un
groupe d’hommes et de femmes qui ont bien voulu croire à ce projet
et les aider à le rendre réel : Paul Puaux (directeur du Festival
d’Avignon dans les années 1970 et ami de Jean Vilar) et sa femme
Melly Puaux, les céramistes Dany et Jacques Ruelland, Lucienne
Antonini (organiste à la cathédrale Notre-Dame des Doms), le père
Georges Durand (spécialiste de musique sacrée qui dirigeait
l’ensemble vocal de la cathédrale), le père Robert Chave (prêtre
de l’église Saint-Didier). Toutes ces personnes avaient en commun
des valeurs d’humanisme et de partage autour des arts. (sur
le site de la ville)
admirer
la persistance de génération en génération, me dire que
j'aimerais oublier mon âge et suivre un des ateliers qu'ils
programment, me souvenir du charme, dans leur joli théâtre de la
rue Sainte Catherine, de ce qui est davantage un salon qu'une salle
d'attente.
Repartir,
dans la belle forte chaleur, en marche flânerie, au long des rues,
pendant que dansait en moi une supplique aux 90 intermittents du
festival, avec qui suis de tout coeur, envers lesquels aurais coeur
si reconnaissant s'ils se contentaient d'annuler – tant pis – la
première du prince de Hombourg, pour lequel j'avais si bonne place,
et maintiennent le reste...
vu les
premières petites affiches du off à côté de l'encore fermé bar à
jus de fruits
vu que
Lacoste refaisait ses vitrines avec des polos rouges, choisi d'y voir
un voeu lancé pour que les polos rouges reviennent nous encadrer
gentiment (jeunes gens chargés de l'accueil, du placement dans les
lieux du in)
que
l'on s'activait dans l'antenne départementale pour le temps des
festivals...
et
après le déjeuner m'attarder dans la cour fournaise jusqu'à
l'ensuquement parfait.
11 commentaires:
Pour les intermittents, c'est la condition de soi qui prime, cela peut se comprendre (et il faudrait que cette condition ne soit pas dictée par le Medef).
La danse a toujours été à l'honneur à Avignon et j'ai pu voir des spectacles de toute beauté de la grande De Kersmaeker (j'ignore si elle est au programme cette année).
non, avec Py, à deux ou trois exceptions près, renouvellement des invités
Exposition des Archives en avant-première.
Chaque jour, ne sommes-nous pas au théâtre avec paumée ?
Emue ! , me souviens des "Golovine" par des amis amis !!
sais-tu que le Prince de Hombourg est programmé à Toulon le ...20 Février 15 j'ai 2 places je t'invite!! Mais tu le verras avant !!
merci mais peut être bien que oui (vu avant, et avec le mur - secret : il m'est souvent indispensable)
À l'instar de la compagnie Benedetto, un curé se cache derrière l'histoire de la compagnie Golovine.
Les polos rouges avignonnais après les bonnets rouges bretons
il y a parfois, encore assez souvent un curé derrière un effort culturel,.. pas tous les curés
rien à voir Gérard, ils sont gentils, aimables, gagner un peu d'argent qui leur est nécessaire et ne nuisent pas
Je découvre votre blog au détour d'une recherche dans google sur l'exposition qui faisait l'objet de votre "billet" (joliment illustré, d'ailleurs).
J'ai moi aussi vu l'exposition des Archives Municipales et elle m'a beaucoup plu. Les textes sont intelligents et les documents bien choisis. Et on peut toujours aller consulter le reste des archives du théâtre Golovine dans leur salle de lecture...
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