jour de traces de pluie
sur le sol de la cour, si brèves ondées que ne les ai pas vues
jour où me sens comme
brindilles humbles
jour de colère larvée de
carcasse, de colère larvée de Brigetoun devant les hommes et le
monde, de tendresse détachée pour les hommes et le monde, d'intérêt
faible pour lecture sur internet, d'intérêt navré pour carcasse et
politique
et le ciel qui peu à peu
se lève, laisse passer des trous de bleu, se fait par moment
couverte mince jusqu'à laisser transparaître l'azur filtré
grande envie renaissant de
disparaître d'internet... laisser passer
10 commentaires:
... petite déprime passagère : les "Vases communicants" vous attendent demain !
pour le moment c'est moi qui attend - en confiance - le vase de mon co-vaseur (que c'est laid !)
Oui, oui, laissez la passer cette non-envie...
Chère co-vasante, ça arrive dans la matinée! Pas d'inquiétude!
merci - je savais bien que j'étais en attente confiante - bon vais faire marché
Le ciel nous tombait sur la tête.
En allant au marché je suis sure que tu vas rencontrer quelque chose à photographier, pour notre plus grand plaisir. Belle journée à toi.
Quand le ciel est blanc tâché de bleu et qu'il nous entraîne dans sa non-envie, il faut demander aux brindilles de la cour, où elles puisent leur énergie et suivre leur recette. Et l'envie reviendra...
Jour blanc pour fleur bleue?!!!
Tant de jolies couleurs dans ton jour blanc, brige !
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