Matin, froid aux jambes,
une envie d'allumer le chauffage chassée par le ridicule et une
douche chaude... en rester à une expédition vers le teinturier
et trouver de nouveau le
soleil, la brillance, les ombres, mais un air qui pour moi est encore
un peu trop tiède..
plaisir et lassitude de la
petite marche dans les rues familières, en leur calme
relire et envoyer mon
essai de participation, très en retard, à la cinquième proposition
de François Bon http://www.tierslivre
pour l'été 2014 mettre son dialogue en
bocal
J'étais
partie sur une image que j'avais en tête, ne sais pourquoi, et ne
savais où j'allais... ai tenté de m'en sortir et bien entendu cela
n'a aucun rapport avec mes participations aux propositions
précédentes, aux premiers outils pour un roman... ce qui tend à me
confirmer que, à supposer que puisse écrire, n'ai certainement pas
le souffle d'un roman - (on verra bien si c'est acceptable - semble que non)
Jeté un oeil sur le dernier en ligne le n°6, mais sans même tenter d'y réfléchir en rester à des revues diverses, un peu de corvées, le soleil et le sommeil
Jeté un oeil sur le dernier en ligne le n°6, mais sans même tenter d'y réfléchir en rester à des revues diverses, un peu de corvées, le soleil et le sommeil
Alors
je reprends mes participations aux 2 et 3 (pour
le 1, je l'avais déjà fait le 4 juillet, avant la pause festival)
Mais surtout, puisque nous
avons le temps actuellement, sauf si le soleil, dehors, vous appelle,
prenez le temps de lire les contributions de (cela varie selon les
propositions, je note tous les noms) Dominique Hasselmann, Marie
Christine Grimard, Françoise Gérard, Marlen Sauvage, Philippe
Castelneau, Isabelle Baldakiz, Tristan Mat, Alice Scaliger, Laurent
Schaffter, Gabries F., Nicole Fragné, Jérôme S...
Le second comment se
trouver des idées de roman
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3985
- un couple de hasard, potentiel, se rencontre dans une boutique où chacun vient choisir un cadeau pour les noces d’une amie commune
- un riche et jeune expatrié découvre qu’il ne possède pas les codes d’une bonne société, se sent humilié, se pique, décide de s’affirmer avec un peu d’arrogance, et des replis, ignore que la maîtresse de maison l’a élu comme gendre
- une cousine pauvre reconnaissante et de plus en plus rancugneuse, en vacance chez une famille en perpétuelle éruption, prise pour alliée par la fille qu’elle supporte assez mal
- une belle maison, une terrasse, la mer, des amateurs de littératures, un jeune poète introduit, le choix du thé et des disques
- l’entretien d’une grande maison, reste de la splendeur passée, et la délicatesse des occupants, leur légèreté affichée
- une mort brusque, accident, le regroupement autour de la jeune veuve, ses enfants et ses parents, dans la maison au bord de la mer, d’amis, de frères, de soeurs, venus de partout, la cohabitation, les intérêts tus, les attentions, la vie courante pendant les deux ou trois jours avant l’enterrement
- relations ou non entre des étudiants de régions, opinions, goûts, aspirations, milieux différents, et le groupe qu’ils forment
ou le troisième
l'action est une brève folie
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article3987
(comme pour le précédent, c'est surtout la présentation, les
suggestions de François Bon qui sont à lire)
première
couche
la courbe de la route et
les voitures lancées, au delà du carrefour, le soleil qui sort
derrière l’arbre, le cendrier repoussé, carrefour, entrée dans
flux, voiture en face brusquement traversant, irruption, le choc, et
la voiture qui arrivait derrière, heurt – douleur rouge, plus rien
deuxième
couche
est ce que c’était
ainsi ? C’est ce qu’on se passe de mots en mots, pour s’annoncer
ce qui est là arrivé, qu’on ne peut encore concevoir, puisque
elle, bien entendu, elle ne peut plus rien dire, puisque les autres
sont encore sous le choc, emportés vers des hôpitaux, allongés ou
tenant la main des allongés
troisième
et quatrième couches
«comment
c'est arrivé ? Tu vois la route, elle revenait du hameau, elle avait
déposé Isa - elle fait du cheval maintenant, la dernière passion -
elle s'est engagée juste après la courbe de la route de Kermeur ,
là tu sais où les voiture lancées freinent à peine, et je n'en
sais pas plus, quelle importance ?» - bien sûr quelle
importance ? Et le silence retombe, nous ne savons que nous dire, je
t'entends pleurer, mais je ne sais pas, je prends le temps
d'accepter l'horreur, j'imagine, je me souviens un après-midi la
petite route, le soleil qui sort derrière l'arbre, le cendrier
repoussé, j'entends
ta voix, coupée par la presse, la gorge qui se noue, et puis parce
que je refuse encore - «carrefour...
entrée dans flux... voiture en face brusquement traversant –
comment ? on n'est pas encore sûr, ils ont dit pneu éclaté, mais
pas sûr... il le chauffeur est en très mauvais état disait le
gendarme, et c'est pas sa faute il semble... qu'est-ce que ça
change ?» irruption, le choc, - «elle serait morte sur le
coup, morte, sur le coup, ou tout de suite après, avant l'arrivée
des secours... et puis» la voiture qui arrivait derrière, heurt,
«un second choc, presque rien, enfin presque... mais le chauffeur
est blessé, légèrement je crois, ils étaient deux, la femme n'a
rien,» tu es lancée, tu continues, parce que bien sûr
c'est pas possible c'est pas concevable, mais c'est là c'est arrivé,
ce qu'on ne peut encore concevoir
«elle a souffert ?» tu as un petit rire.. «Mais comment veux-tu
que je te le dise ? Elle est plus là, elle ne peux nous dire» et
puis une voix et vite «je raccroche, je t'embrasse, il faut que je
prévienne les autres, et puis là les Verdier arrivent pour le
déjeuner... comment il va ?.. il erre, il est comme fasciné par les
enfants.. tu viens ?» «je dois partir là, suis seule, un chantier,
et puis faudra que je regarde, que je passe faire un sac, je vous
appelle pour vous dire quel train» mais je ne sais pas où
je suis comment vais faire.. oui le rendez-vous, peux pas prévenir,
comment je vais faire moi.. dossier, les clés... sa
douleur rouge, plus rien les larmes non ! Plus tard.
3 commentaires:
Planter le décor, prendre la plume et aller droit devant soi.
Pierre MERCI
à peine fini..çà recommence..quelle santé !!
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