Une mauvaise journée,
projets abandonnés, corps gourd, fantasque, petites douleurs
crispantes.
Me suis consolée (à vrai
dire n'avais guère l'énergie d'en être navrée) car la grande
lumière qu'espérais et qui s'annonçait s'est tout le jour évanouie
derrière un voile plus ou moins épais et mon idée de monter au
fort Saint Jean (ne sais d'où ça me venait) n'était pas exactement
d'acutalité.
comme après le thé, je
reprenais un peu de tonus, me suis à nouveau accroupie, raclant les
carreaux, nettoyant autant que pouvais jusqu'à ce que mes jambes ne
soient que boules de nerfs et muscles en refus
me suis arrêtée, assise
par terre un moment pour retrouver aisance, contemplant une fois
encore, admirative, méditative, la vitalité du porte-greffe de mon
saule décrépit, qui cette année jaillit en branches conquérantes.
Et rien de plus.
6 commentaires:
Les plantes aiment le soin qu'on leur donne...
oh elles savent aussi réagir au manque de soin ou aux soins maladroits, parce qu'avec moi !
Une cour... De miracles :)
et du boulot pas si mal fait dit Brigetoun en la regardant ce matin (me glorifie)
et me fustige : supprimé maladroitement le gentil commentaire de Jeandler
"Un saule pleureur sur les malheurs d'une dame sans compter ceux du Monde. "
merci à lui - et pardon imploré
Ta tasse de thé est ta tasse d'été.
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