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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, septembre 18, 2014

Pantoum du ciel indécis et pantoum du vase ancien

Et sur les rues de ma ville
le ciel ce matin hésitait
Et dans les rues de ma ville

marchais les yeux levés, guettais
Le ciel ce matin hésitait
variant au gré de mes détours
Marchais les yeux levés, guettais
d'un orage dru le retour
Variant au gré de mes détour
clairs ou noirs, nuages régnaient
D'un orage dru le retour
ma crainte lasse, résignée
Clairs ou noirs, nuages régnaient
blancs bousculés, ou bleu sombre
En crainte lasse, résignée
j'allais, humeur dans leur ombre
suis rentrée, ai grimpé vers l'antre, ai tourné un peu en rond d'idées fuyantes en lectures, avec des petites pointes d'activité ménagère, un rien brouillonne, avec des plages de contemplation sans méditation, de rien, d'une collection de vieux programmes, du carrelage, de la pluie qui s'en était venue, bien drue et sage.
Je tentais de faire naître une idée, ou le désir d'une idée pour l'échange qui m'a été proposé, gentiment et avec un souci bienveillant de trouver un thème à ma portée, pour les vases d'octobre
Parce que pensais que la mort des vases était là, venue doucement, en septembre, qu'il était inutile, et que je n'en avais guère envie, d'un acharnement pour leur survie... mais que d'autres, talentueux et courageux, ne l'entendaient pas ainsi, que j'avais donc, me sentant tenue à cela, commencé à tenir listes petites mais vaillantes pour octobre, novembre et même décembre, et que, finalement, je m'étais dit pourquoi ne pas participer...
peut être parce que me souvenais du plaisir de l'échange, en septembre, passée l'intimidation, avec Philippe Aigrain,
et, abandonnant pour ce soir mes tâtonnements, revirements, méditations floues, je reprends ce souvenir d'un matin clair, qu'il avait bien voulu héberger (assurant ensuite la claque ce dont je le remercie encore) dans son atelier de bricolage littéraire http://www.atelierdebricolage.net

"le neuf et l'ancien se rencontrent en nous et dans le monde"

sur ma cour s'efface la nuit
aube blancheur indécise
yeux fermés, noyés les ennuis
en ma somnolence exquise

aube blancheur indécise
air immobile en attente
en ma somnolence exquise
vie et ris viennent et me tentent

air immobile en attente
jour suspendu en sa magie
vie et ris viennent et me tentent
ma vieille âme cherche énergie

jour suspendu en sa magie
ce jour neuf qui nait du jour mort
ma vieille âme cherche énergie
s'en va mon doux penchant vers mort

ce jour neuf qui nait du jour mort
s'ébrouent des pépiements dans l'air
s'en va mon doux penchant vers mort
que tombe de moi cet hiver

s'ébrouent des pépiements dans l'air
en parfum le jour s'éveille
que tombe de moi cet hiver
bien vivre ce jour ô vieille

en parfum le jour s'éveille
rosée vient qui pleure la nuit
bien vivre ce jour ô vieille
sur ma cour s'efface la nuit

Maintenant, il faut que j'arrive à m'abstraire de l'appréhension (et la tentation d'un mimétisme impossible) à l'idée des splendides images et du chant profond d'Ana NB.

6 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Le ciel s'évase...

Marie-christine Grimard a dit…

L'humeur et le ciel s'entremêlent étroitement mais les mots s'envolent au-dessus des ombres si on les laisse en liberté.

Brigetoun a dit…

cette nuit il se déversait
ce matin il se déverse

arlette a dit…

Humeur effilochée comme le ciel lourd ici aussi dans la nuit qui gronde encore

jeandler a dit…

Les orages remontent sur le Nord. Le soleil reviendra chez vous. Tant pis pour nous.

Brigetoun a dit…

pour le moment tout me lâche, y compris connexion qui va et vient
faire avec