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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, septembre 26, 2014

rien, ou mon appareil

Paumée, mon cher, désolée, n'ai pas envie – pas envie de penser à toi, pas envie de trouver des mots
Paumée, mon cher, ennuyée j'étais, de n'avoir rien de plus
rien à dire, rien que je veuille dire, et pas d'image

parce que suis partie ce matin, couffin en mains, une fois de plus, dans la fraîcheur relative qui nous vient, rencontrant des vestons de laine fine, réchauffée uniquement par l'entortillement d'une étoffe autour de mon cou, dans petit vent,
dans la lumière éblouissante.
Mais Paumée, mon cher, désolée, ne sais que dire,
juste le plaisir de retrouver des bintjes pour la première fois depuis plusieurs mois, comme une consolation pour le tournant de l'année,
mais rien, juste dire que j'ai rempli mon couffin
et que, au coin de l'opéra, ma main qui fouillait mon sac à la recherche d'un bonbon s'est agitée, étonnée, m'a transmis un message de manque
que j'ai vidé mon sac sur un plot, ai juré, ai fouillé mon couffin, ai juré,
j'avais perdu mon appareil photo – et là debout suis restée un moment, incapable de trouver énergie pour retourner sur mes pas, certaine de ne pas le retrouver, lui ai adressé un adieu muet, ai repris sac et couffin, dégringolé la rue Saint Etienne, suis rentrée, ai monté mon escalier en fractionnant la charge.
Ai pensé zut, j'abandonne Paumée, d'ailleurs j'en ai envie
et immédiatement cherché comment ne pas le faire
ai pris mon vieil appareil cuivré, photographié le contenu du couffin en le vidant,
et découvert, dans le sac contenant les filets de poisson l'appareil vagabond.
Mais vraiment Paumée n'avais pas envie.. on continue ? Oui, encore un temps, comme une règle, et on verra bien si l'intérêt revient.
Parce que là, ces jours, ne sais ce qui m'arrive, Paumée, suis en perte d'intérêt pour toi, et en intérêt fléchissant pour internet. 

13 commentaires:

Gérard a dit…

la patate est à l'honneur

Dominique Hasselmann a dit…

Les passages à vide sur Internet (pour un blog) font partie du jeu : sinon la nécessité (ou la suite donnée) ne s'en ferait pas sentir.

L'appareil photo est parfois facétieux !

Marie-christine Grimard a dit…

L'énergie baisse avec la lumière...
Mais il serait cruel de nous priver de ce ciel bleu magnifique et de toutes les autres couleurs de votre couffin.

arlette a dit…

Ton appareil est un farceur ... pour mieux l'apprécier il se cache et le baiser du poisson est délicieux

Brigetoun a dit…

oui suis très en manque d'énergie - ou en modification ces temps ci

Danielle Carlès a dit…

mais internet n'est pas internet, c'est toi, c'est moi et les autres - alors malgré tout on ne ferme pas les fenêtres

Brigetoun a dit…

une tendance à aimer trop le mot aboulie…
alors suis dans la distraction

jeandler a dit…

Les batteries à plat. Le couffin a plus d'un tour dans son sac.

Lavande a dit…

Rien c'est somptueux chez vous!

Alain L. a dit…

eh bien, moi c'est pareil, figurez-vous... qu'est-ce qui se passe? je crois qu'on voudrait une autre forme d'écriture, mais que ça ne vient pas encore, ou pas tout de suite. salut, Paumée.

Zottele Christine a dit…

je retiens la continuation pour me donner courage... Belles bintjes...

Brigetoun a dit…

toutes jeunes

Defrancoisjose a dit…

Et je fais comment, moi passager si souvent clandestin de Paumée si demain ici tout s'arrête ? Dans les méandres d'internet il y a des bornes connues auxquelles on s'attache, des repères dans les journées de lecture auxquels on tient. Paumée en fait partie.
Reposez vous.
Continuez si vous pouvez, si vous le voulez. Si non, si non, je ne sais pas.... Je garderai le souvenir d'une dame, que je suppose toute menue, qui m'aura fait visiter sa ville au fil des pages.