sur les rues d'Avignon,
était ce matin ciel fièrement bleu
au dessus des murs
d'Avignon se promenaient, vivement, sans précipitation, au fil du
joyeux petit vent, des nuages doucement gonflés
du haut d'un mur un homme
sage m'observait, m'a saluée, ou j'ai voulu le deviner
Allais à la banque tenter
de régler un problème de prélèvements à tort, et ce sera partie
remise (très faible le prélèvement)
Allais vers la Mémoire du
monde en quête de Ricordi de Christophe Grossi (mon attente née de
la lecture de billets sur son blog
http://deboitements.net/spip.php?rubrique31,
d'un compte Facebook nourri de souvenirs ou découvertes, de mon fort
goût pour l'Italie, de ma jeunesse, et de la présentation qu'en a
fait Pierre Ménard
http://www.liminaire.fr/livre-lecture/article/ricordi-de-christophe-grossi
) n'était pas arrivé, l'ai commandé, ai piapiaté, fait un petit
tour, remisé mes envies puisque j'ai pile de livres en attente de
belle taille et pour encore quelque jours bourse un peu languissante
et suis repartie avec, tout petit, du jour au lendemain d'Alain
Veinstein (Seuil) en souvenir ineffaçable de l'injuste fin de ces
rencontres, sous son égide, avec des auteurs au coeur de la nuit
Il est temps de
retrouver le silence. Ciel dégagé, constellé d'étoiles ; Ce
fut une belle journée tout de même .
«Du jour au lendemain»
entre dans le passé. (à
contre-coeur-gros)
Journée
avec des hauts, des bas, ordinaire... et départ à la tombée de la
nuit
pour
aller chez Claire, Laure, Pétrarque et Alain Timar, au Théâtre
des Halles, écouter, dans le cadre de Scences en scène, Basic
Einstein de
et avec Damien Joyat (écrit en collaboration avec Claire Truffinet
et Tibo Christophe et mis en scène Jérôme Jalabert)
parce
que j'avais lu sur le programme : Du
coeur de l’atome à celui des étoiles, en passant par les méandres
du cortex cérébral et découvrant, au passage, ce qu’Einstein
prenait vraiment au petit déjeuner, Damien Jayat vous entraîne dans
un voyage à travers la physique, l’astronomie, la biologie, sans
oublier l’indispensable soupçon de philosophie qui va révéler
son précipité d’humour, d’érudition et d’intelligence.
Ce qui
m'a foi était un vrai et juste résumé.
Mélange
de notions de base ou un peu davantage, d'un récit bien construit,
d'esprit fin en pincées, d'esprit potache, de jeux de mots atroces,
avec une salle comble et réactive, et un petit noyau, de volume
équivalent à un tiers environ du public, d'ados et d'ado(e)s
jubilant de retrouver ce qui était encore en leur esprit ou
tentait d'y pénétrer, et réagissant en rires frais
et
puis pour finir, et plaire encore davantage à petite vieille, retour
de la science à la conscience puisque «science sans conscience...»
et une dernière pirouette joliment négociée en prenant appui sur
le Banquet, Socrate et la totalité qui est amour.
Une
vidéo de présentation pour donner idée de ce moment jubilatoire
Un
retour dans des rues quasi désertes, baignant dans une douceur
presque digne de l'été, presque, ma mémoire a des pannes.
4 commentaires:
Mannequin de dos... silhouette en contre point ,inconnu à la fenêtre pour sourire de la science en vélo!!
Jubilatoire sans aucun doute
me demandais si on voyait que n'était pas de chair
Des hauts, des bas, en drone il n'y aurait que des sommets.
heureusement que vous ai - sourire et merci
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