Message aux petites
heures, quand le crâne s'ouvre au jour, se méfie un peu, tente et
d'instinct recule - rencontre possible avec un pour lequel je
m'autorise à penser amitié – peux pas, pas force pour le jour,
dommage, et puis la pluie... honte et regrets... pousser volets, sol
trempé, mais au dessus de grandes flaques de bleu naissant – café
qui se met à chanter quand l'idée d'allumer la plaque électrique
force les barrages de brume flottant dans mon cerveau, petit tour
web, massage dos, un peu de miel, et puis s'installe un petit
programme combinant la quête d'un bidon de trois litres d'huile et
d'autres petites choses et la rencontre…
Départ sous un ciel où
règnent encore des zones encombrées, les circonscrire, ne vouloir
regarder que ce qui les troue
et avancer, bottes sur
les traces des pluies passées, jambes se voulant fermes malgré
l'idiote, incompréhensible, faiblesse qui gagne, que je veux
ignorer, vaincre, nier – enlever bonnet de laine et le jeter au
fond du couffin, ouvrir la doudoune, l'air est doux, en ai le vertige
Calme chez Françoise,
trois ou quatre attablés, un
café très serré, très parfumé, très fort et l'arrivée de BV -
sympathie, plaisir de la petite vieille devant cette intelligence,
cette jeunesse, tous ces savoirs qui me sont étrangers et sur les
bords desquels je me tiens, fascinée, la gentillesse naturelle et la
courtoisie - aller aux nouvelles, être contente pour lui, espérer,
faire voeux muets et fervents, mais savoir que même si les
rencontres étaient rares, l'idée de la Drôme n'amènera plus pour
moi celle de cette présence en son coeur (très souvent à tort
d'ailleurs)
et
puis se quitter, et puis les halles, et un corps que j'oublie, qui se
met à trembler – trop de douceur de l'air, café trop fort comme
les aime pourtant, je ne sais... mais la déception de découvrir
qu'il n'y a plus de bidon de trois litres en devient une aubaine…
un
litre d'huile sophistiquée, quelques autres choses, couffin rempli
sans excès, presque léger, sortir, lever les yeux sur le ciel
devenu d'un bleu uniforme, les feuilles frissonnant légèrement,
accrocher sourire
et
le faire descendre en moi, avancer
Place
de l'horloge, au bord de l'agitation des chalets qu'on aménage,
trois vieilles qui goûtent la vie simplement
et
de grandes et denses masses d'oiseaux qui glissent en longues files de gauche à
droite, de droite à gauche, en une hâte mystérieuse – mais ma
main est trop lente malgré tout pour dénicher à temps l'appareil
et je dois me contenter d'un éclaircissement final...
Penser
forces à refaire, se lancer dans cuisine riche avec petites choses
simples, ingurgiter avec plaisir, dormir, regarder le repassage,
grimacer, détourner les yeux..
et,
pendant que les gros nuages blancs venaient flotter au dessus de la
cour, se rejoindre, s'unir, devenir masse, regarder, sur le conseil
de l'ami, les vidéos de l'Université d'automne du M'PEP avec
des moments d'adhésion (Jacques Cotta
https://www.youtube.com/watch?v=gsrQn1nV_I4&list=UUTuennOt3KcRC49FiuspY7g&index=43 malgré des outrances et son repli, et Denis Collin
https://www.youtube.com/watch?v=xpmzOrH8WYo&index=47&list=UUTuennOt3KcRC49FiuspY7g
avec des bémols quand il force le trait sur le sociétal, mais ok
pour que ce ne soit pas le principal mais souvent un dérivatif, et
pour l'importance de la loi), et puis peu à peu avec quelques refus
agacés, surtout pendant les débats, devant certains raccourcis, devant un
chouya, ou plus, de rigidité doctrinale, de confusion, de simplisme hargneux... du moins à mes yeux...
Caramba
! encore raté ! Suis vraiment pas faite pour la militance.. resterai
électron libre, esprit tentant de rester en éveil, juste bonne à
des bouts de chemin partagés.
Et ça a fini par une pluie à la tombée du jour et un orage dans la nuit.
Et ça a fini par une pluie à la tombée du jour et un orage dans la nuit.
9 commentaires:
L'électron libre : encore un beau titre (sans doute déjà pris...) !
Les belles rencontres s'envolent aussi vite que les étourneaux sur l'arbre d'or
RE RE RE pluie encore à Toulon et la suite
en attendant l'électron libre a des problèmes électriques (peut être pas uniquement d'ailleurs, plus d'eau chaude, plus de minuterie commandée depuis son palier et risque de se casser la gueule, bagarre avec boite de gérance)
MARRE
Les noisettes sont bien chères chez Toi...ici elles valent 6,10 €
Les rues délavées voire dépavées.
Bientôt sortir en barque.
Au Sud, dans le bain...
vent qui brasse les nuages - voire d'espoir
Comme après passage électricien qui a peut-être remis en marche (saurai ce soir) cumulus, mais provisoirement - lundi entamer négociation propriétaire pour remplacement
il y a cumulus et cumulus quand l'un cumule les autres ne cumulent plus...juste une bêtise en passant peut-être pour te faire sourire (espère tout de même cumulus réparé...)
réussi Christine, réussi
orageux ...surtout vers la fin
Enregistrer un commentaire