suis sortie face à une
aile froissée par un souvenir de petit vent, effrangée dans son
élan,
suis partie sur mon chemin
ordinaire dans un air redevenu presque calme, avec de simples petites
foucades du vent en débouchant sur les places, en tournant dans rues
étroites
ai chargé bien
classiquement mon couffin de bintjes, de légumes hivernaux, d'un
bout de tomme de Lavaur, de petites crevettes crues (en en croquant
deux ou trois au passage) et d'une petite daurade
me suis offert, je ne sais
en quel honneur, une petite boite des chocolats d'une jeune artisane,
sous prétexte de les tester... et j'ai refusé d'en céder au petit
mannequin qui y perdait ses yeux
Dom Pasquale ou plutôt sa
maison et son jardin nous quittaient.
Suis rentrée, ai regardé
mes photos, me suis souvenue de ce que pensais, ou non, en les
prenant
ai mis des mots dessous au
petit bonheur, parce que Paumée mon cher il me vient grand
désintérêt pour toi, me détache comme me suis détachée des
vases communicants, comme me détache un peu de la lecture des blogs.
Enfin pour eux me reste
l'idée que je tomberai, immanquablement, parmi des oui bon, des
intérêts forcés, des plaisirs réels, toujours plusieurs textes ou
images que voudrais garder en mémoire comme aujourd'hui la belle,
l'importante réflexion de Jérémy Liron
http://www.lironjeremy.com/lespasperdus/chaque-oeuvre-est-engagee-dans-sa-forme/
11 commentaires:
ne sais que dire..bien que comprenne que ce soit un peu la corvée , ces lectures de blogs
alors que votre cheminement au cours des jours porte en lui un intérêt que vous ne maitriserez jamais
euh.. en dehors de un de passé, les trouve pas excessivement passionnants
mais merci
peut-être simplement ne plus se sentir contrainte et ne plus s'y rendre...tant pis pour moi ou d'autres. il n'y a rien à devoir
maus non il y a toujours de belles découvertes (chez vous entre autres)
c'est surtout Paumée qui me rase un tantinet
On peut débloguer à tout instant : certaines situations montrent la relativité de tout ça...
la force de l'habitude..
Pensez aux lecteurs à qui le ciel d'Avignon et vos pas manqueraient....
Poser des mots sur une image ou poser des images sur des mots, bel exercice comme un regard sur le monde.
Ne me lasserai jamais de Paumée, de ses pierres et lumières.
Puisse la force de l'habitude vous porter bien longtemps
c'est peut être un effet du changement de saison (même si n'est pas vraiment sensible encore la venue du printemps)
Jérémy Liron porte un regard et va jusqu'au bout des choses il creuse et scrute au plus profond , ce jeune homme est étonnant
Tes ciels chaque jour sont indispensable au bon équilibre de tes amis
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