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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, mars 10, 2015

Musique pour finir la semaine


revenant encore sur mon tout récent passé, parce que vraiment Soulages ne me laissait plus de place pour cela je pose ici la mention de ce moment où, à l'heure du thé, dimanche, j'ai émergé de mes souvenirs pour m'en aller,
manteau ouvert, sous un ciel jaspé, à quelques pas de l'antre, à l'Oratoire, pour écouter Jean Rondeau, jeune claveciniste (24 ans), issu du Conservatoire de Paris (prix de clavecin et de basse continue avec mention TB en 2013 dit Wikipedia), grand, cheveux raides ébouriffés et barbe sans effusion ni assagissement, prix du clavecin de Bruges et de Prague en 2012, révélation artiste instrumental de l'année lors des victoires de la musique de 2015, membre d'un ensemble de musique baroque «Newermind» et fondateur d'un groupe de jazz «Note Forget, The Project» (Mon parcours baroque influence mon travail en jazz et inversement. L’inventivité de la basse continue n’est pas si éloignée de l’improvisation jazz, c’est un même état d’esprit)
retrouver têtes connues, échanges de sourire, m'asseoir à côté d'un gamin en mal de
sommeil et sa mère, attendre un peu l'arrivée du musicien, sa présentation en quelques mots simples de son programme, qui est celui de son premier disque sorti cette année chez Imagine, disque de transcriptions pour clavecin de pièces de Bach, et, comme l'espérais, entrer en plaisir
Suite pour luth seul n°2, en do mineur, BWV 997
fantasia à deux voix, fugue grave, sarabande sereine, gigue (l'extrait ci-dessous)
Sonate pour violon seul n°2, en la mineur, BWV 1003
grave, fugue (grande page), andante (notes répétées sur basse continue - l'extrait ci-dessous), allegro
Partita n°2, pour violon seul, en ré mineur, BWV 1004 (transcription Johannes Brahms)

allemande, courante souple, sarabande (beaucoup aimée), gigue, chaconne (longue et belle – extrait ci-dessous)
Partita pour flûte seule, en la mineur, BWV 1013 (transcription Stéphane Delplace)
allemande, courante, sarabande (gracieuse et sereine), bourrée anglaise (pourrait être française, en tout cas pleine d'entrain) – l'oeuvre la plus courte, pas la moins agréable
Concert Italien, en fa majeur, BWV 971
premier mouvement (petit concerto à lui seul, avec alternance de tutti et de soli), andante (solo lyrique), presto (écho au premier mouvement)
et en bis un Extrait de la sonate pour violon seul, en do majeur, BWV 1005
retour dans la tombée du jour
et, en mettant en place ma visite à Rodez, écouter par curiosité et avec plaisir la danse des hyppocampes par Not Forget (place peut être un poil trop longtemps prépondérante du piano)
et un adagio de Bach par Nevermind
pardon demandé aux fidèles, vais, après toutes ces longueurs, tenter de me corriger.

5 commentaires:

anna jouy a dit…

certains sujets aiment qu'on les traite par de beaux développements ;-) ils en deviennent plus charnus et juteux..;-)

Dominique Hasselmann a dit…

Bach fait tout pardonner.

Brigetoun a dit…

merci à lui et à vous

jeandler a dit…

Une note toute musicale sur un instrument qui reste comme un mystère pour moi: une musique pincée. Merci.

arlette a dit…

C'est bon de reprendre souffle en douceur après de grands, forts et denses... évènements
La musique est propice