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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, juin 14, 2015

retrouvailles - quelques images

dans l'accalmie, après l'averse, et juste avant de refermer les volets bleus sur mon absence, saluer le bouton qui choisit justement ce jour pour repousser un peu  son enveloppe, s'annoncer, avant d'éclore, de s'épanouir tout en gémissant sa soif, de mourir, d'accueillir mes regrets tardifs
I

un taxi, une attente pas trop longue
le train s'éloigne de notre humidité provisoire - charmants nuages qui filent sur la paix des champs = et des nuages modérément gracieux pour accueillir mon retour passager, bouderie
des cafés, quelques pâtes pour attendre l'heure du rendez-vous studio, signer sans regarder (quelques surprises ce soir, mais pas dramatiques, juste agaçantes), remplacer le jean par une jupe et partir très vite vers la Bastille, le plaisir de voir depuis lequai du métro la petite animation du port de l'Arsenal
 
 er, ce que n'ai jamais fait pendant les quarante ans, environ, de la rue de la Roquette, aller assister à un opéra à la Bastille (n'y suis allée qu'une fois, il y a très très longtemps, pour un concert du festival d'automne, aux temps où il existait)


découvrir le roi Artus de Chausson,
avoir lu tant de descriptions désolées du décor et des costumes, très très moches effectivement, que je ne vois que les lumières, de meilleure veine, et entend la musique, son éloquence, et la grande douceur de certaines mélodies des violons pendant les "interludes" ou mini-ouverture
Aimer l'ambiance, mes voisins, mais lutter contre le sommeil, et lors du deuxième entracte, qui intervient au moment où la trahison de Lancelot et Guenièvre est découverte, après que le chœur ait  chanté un appel à la guerre, j'ai décidé de ne pas faire cette guerre, et contente d'avoir assisté à cela, m'en suis allée, dans le plaisir de retrouver mes pas anciens, ou presque, et suis rentrée à pied jusqu'à la rue Tiquetonne,


ma rue de Sévigné, première adresse d'adulte...


défaire valise en partie, découvrir les qualités et les manques du petit appartement, chercher où sont les trucs, les trouver parfois, descendre toutes les quatre vingt dix minutes environ faire quatre pas dans la rue avec un cigare, me battre avec le mini PC que je manie très mal, en rester là

4 commentaires:

annajouy a dit…

Paris en juin...ça m'a l'air on ne peut plus fréquentable. bon séjour.

lanlanhue a dit…

oh les photos le regard et les mots bon voyage

arlette a dit…

Te suis avec grand plaisir dans tes pas de retrouvailles courageusement ...!! et la Bastille !! opéra et environ connus en souvenirs passés
" Glane" bien

jeandler a dit…

Peut-on se refaire parisienne après une aussi longue absence? Paris change-t-il ?