pour la recension à la
sauce brigetounienne des vases communicants de juillet, cliquer sur
http://brigetoun.blogspot.fr/2015/07/squatter-des-vases-communicants-pour-un.html
au petit matin, chaleur,
carcasse, énervement, eau sur et dans corps, se rendormir
un peu avant sept heures,
carcasse, énervement sans raison à l'heure tweeter, sourires et
plaisirs aussi, mettre France Musique, se rallonger et laisser
détente et sommeil venir
ciel couvert, température
de saison, vaquer, lire et préparer petite note sur les vases,
renoncer provisoirement à celui qui s'obstine à être absent,
mettre en repos, grommeler, se moquer de soi, faire gros repas et
courte sieste, prendre précautions attentives avec carcasse,
terminer le billet des vases, mettre en attente
et puis équiper panier, y
ajouter une bourse de tissu pour les appareils, partir sous un ciel
redevenu bleu avec vagues effilochures blanches, en belle chaleur,
passer à l'agence stupide, grimper vers la pharmacie et la place de
l'horloge d'où doit partir la parade du off (ma liste de billets au
théâtre des halles établie le matin, jointe au in, fait que ne
pourrais sans doute rien ajouter – juste à la limite du temps et
des forces dont dispose, et un peu au-dessus des sous restant) – la
trouver trop encombrée, se rabattre sur l'avenue de la République
et dans la foule,
bon-enfant, mais comprenant beaucoup de fesses importantes, de bras
intrusifs, de profils qui ne l'étaient pas moins, au milieu de
photographes professionnels, de photographes très bien équipés, de
preneuses de vue avec tablette encombrante, de braves gens
brandissant leur téléphone ou leur petit compact, une petite
vieille au début ruisselante et floue, plus ferme avec le temps,
armée de ses deux petits appareils en état plus ou moins
performants, à vitesse aléatoire, et ne voyant généralement pas
ce qu'elle prenait
d'où une masse de photos
dont j'ai jeté la moitié (en fait nettement plus) dont je ne sais pas toujours
ce qui m'a incitée à en garder d'autres, qui sont aussi en pagaille
que la parade qui, en fait, allait dans les deux sens, parcourue par
les badauds... et que je laisse ainsi,
vous pouvez a) ignorer –
b) dégringoler le long du billet – c) cliquer sur la première ce qui devrait
vous permettre de les faire défiler comme un diaporama…
bon voilà, pardon demandé
(mais certaines me plaisent vraiment)
et comme cela m'a pris
longtemps, comme suis égoïstement en désir de jambes allongées
dans la nuit descendue sur la cour depuis déjà longtemps, avec du jazz Nouvelle Orléans ou
la musique qui me séduira le plus.. me déconnecte
demain la Fabrica pour
Bernhard pendant 4 heures 20 et le soir cour d'honneur avec 2 heures
30 du roi Lear monté par Py (je m'exhorte à laisser mon mauvais
esprit critique dans l'antre)
12 commentaires:
Toujours rigolote cette parade (les sandales à la grecque et à rallonge...), mais cela a dû vous prendre un temps fou de mettre autant de photos en ligne !
Merci pour les Vases, aussi !
J'aurais bien aimé voir le Roi Lear de Py et le Platon de Badiou..., mais je ne serai à Uzès qu'à la fin du festival !
Bons spectacles !!!
Merci pour ces photos qui nous donnent des nouvelles d'Avignon que nous avons fui quelques jours pour être en forme pour mon spectacle. Du coup, nous ratons le Thomas Bernhard, l'une des pièces que j'aurais aimé voir (avec le Richard III pour lequel j'ai renoncé à avoir des places) mais cela se jouera en notre absence. Donc on compte sur toi pour nous dire... Et il nous reste le texte pour se consoler.
La température monte. Avignon sous pression.
Mais où sont passés les intermittents ?
Les lauriers sont coupés
nous n'irons plus au bois.
Merci pour cette immersion choisie dans les couleurs, les rires, les bruits, le tintamarre des talents nouveaux, parfois improbables, et des ambitions, encore intactes.
Dominique, plus de temps encore à retailler les formats allongés du meilleur des appareils (depuis sa chute) et à en jeter les 2/3 ou presque
le roi Lear j'ai un peu peur, de bons souvenirs de Lear passés et ma réserve idiote vis à vis de Py
Platon/Badiou j'aimerais mais ce feuilleton à midi l'heure la pire, je ne peux pas.. gros regret mais au dessus de mes forces
Caroline moi aussi j'attends beaucoup des arbres (bon souvenir très lointain de ce théâtre en outre, avec sans doute équipe précédente) et de Rochard III (Andreas aussi et d'autres) et bien sûr Le vôtre
Pierre, comme chaque fois qu'il y a spectacle, il y a beaucoup, beaucoup d'intermittents, peuvent pas toujours être en grève.. font avec
Tous ces visages et leurs expressions, on en redemande...merci
Parade toujours aussi inventive et joyeuse Aperçu un petit pantalon jaune !!
Bravo pour cette longue série très variée des délires de la rue.
magnifique
Charmantes, charmants; comme il vous plaira.
Toute la ville en fête...
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