Habitude de l'absence qui
s'installe mais frémissement d'un intérêt pour des petits tours
sur internet, au delà de la courtoisie élémentaire
Partir, sans prendre,
comme ces jours ci, mon appareil, couffin en main, en petite
allégresse devant la douce tiédeur et joyeuse ironie..
Les pas qui ramènent des
petit soucis, à tort je l'espère, pour des proches/lointains..
Grimace, et réflexe, pour
la seconde fois, de la main qui tatonne dans la boulle de tissu nommé
sac et trouve le vieil appareil qui dort dedans puisque bien sûr il
ne compte pas
Charger couffin, regarder
lumière qui dément la météo, penser que zut j'aurais pu faire un
saut dans le voisinage, et rentrer tout doux
Passer jour en douceur et
musiques diverses... et puis le soir se dire, bof, ma foi, vaille que
vaille, rien à dire, pas de mots qui viennent, juste des qui
glissent, mais paumée, tant pis, bonjour mon vieux
et repêcher un ce serait
qu'avaient accueilli les cosaques http://lescosaquesdesfrontieres.com
Ce serait –
34 – une nuit d'été
Ce serait une foule. Ce
seraient des noyaux longés par un flot incessant.
Ce serait une nuit, le
noir s'enfonçant autour de flaques de lumière.
Ce seraient des
lampadaires devenus zébrures électriques dans les yeux las.
Ce serait une nuit d'été.
Ce seraient des musiques
se superposant, quelques cris, des voix d'enfants et des poches de
silence martelées par des pas.
Ce seraient des marcheurs
têtes penchées sur des glaces extravagantes.
Ce seraient des jambes en
incessant mouvement portant des verres perlés de fraicheur.
Ce seraient des corps
luisants de sueur.
Ce seraient des souffles
qui cherchent à subsister.
Ce seraient des solitudes
agglomérées.
Ce seraient des petites
familles émerveillées, quelques pleurs de fatigue, et des couples
main dans la main, ou bras sur hanche.
Ce serait une fête pour
les démunis.
Ce seraient les mains
tendues, les mains qui remercient, celles qui offrent et les
sourires.
Ce seraient des petits
commerces dans l'ombre.
Ce serait la marche
aparamment nonchalante et omniprésente de la police.
11 commentaires:
Beau retour entre soleil et ombres, merci !
lendemain d'orage et avant suivants
"quand on se tient en sa maison" comme disait Villon
Aime bien" solitudes agglomérées"et ton verbe n'a rien perdu de sa vigueur Ravie de ce retour
Orages sur la Drôme et verdure en extension
La mélancolie gagne loin de la mer
suis pas si loin et partage orages et mélancolie
Le retour happe et fait du bien...
Sans appareil
mais avec parapluie
chemin faisant.
sans parapluie, l'orage n'est venu que plus tard
là c'était chaleur douce, non pesante, et petite brise (n'annonçait vraiment pas la suite)
Dominnique j'espère qu'il ne happe pas trop
je reviens doucement, ma mère s'en est allée.
oh Gérard, suis navrée pour toi
sincèrement
merci pour tes mots Brigitte
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