Quand j'ai repris, vers
huit heures, samedi soir, le chemin vers les Carmes, le ciel
proclamait son démenti aux prévisions d'origine (annonces d'un
orage qui avaient conduit le curé de Saint Symphorien, l'église des
Carmes, à proposer, s'il le fallait, l'accès de sa nef)
Il y avait bien tout à la
fin un petit amas de nuages à l'horizon de la rue de la
Carreterie, amas que j'ai vu se dissoudre au dessus de nous pendant
que le gradin se remplissait (pas complètement)
En première partie du
concert, un jeune avignonnais, formé à Avignon et au Pontet, Kevin
Norwood, qui avait eu l'honneur d'un passage en janvier dans
l'émission Open jazz sur
France Musique (tous les renseignements sur sa formation, son style,
un jugement sur la souplesse et la rondeur de sa voix, sur son goût
du scat sur
http://www.francemusique.fr/emission/open-jazz/2014-2015/kevin-norwood-le-chant-de-l-aube-01-21-2015-18-02)
accompagné par Vincent
Strazzieri au piano, Sam Favreau à la contrebasse et le batteur
Cédrick Bec.
La voix est belle, la
présence en scène un peu gauche au début, l'aisance venant peu à
peu, la surprise, puis le plaisir, de l'auditoire certains.
Paresseusement vous
renvoie à cet article d'avril dernier
http://www.citizenjazz.com/Kevin-Norwood-Quartet-live-au-Cri.html
et aux deux vidéos trouvées sur YouTube (un peu décevantes par
rapport à mon souvenir)
un entracte, café pas si
mauvais sous les voûtes, cigare sur la place, piapia avec un
sympathique jeune homme
avant la seconde partie,
avec le non moins jeune, mais plus consacré, Thomas Enhco
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Enhco
(petit fils de Jean Claude Casadesus, beau-fils et disciple de
Didier Lockwood, prix de la Révélation de l'année aux Victoires du
Jass en 2013, premier groupe et premier disque à 14 ans etc..)
pianiste, soliste (ses
deux compagnons évacueront la scène le temps d'un solo un peu avant
la fin, musique douce sur l'amour lointain), ou en trio avec Nicolas
Charlier, et, nouvel arrivé, Matteo Bortone à la contrebasse, que
l'on n'entend donc pas sur les vidéos que j'ai trouvées... ce que
j'ai un peu regretté, malgré la qualité de la musique de Chris
Jennings, parce que j'ai beaucoup aimé ses passages en solo, mais
aussi sa façon de faire du continuo, de l'accompagnement, une
discrète petite musique personnelle comme un surjet sur le jeu du
piano
public sous le
charme, musique pour une belle nuit d'été (même si un peu fraîche,
j'étais contente d'avoir, au moment de sortir, trop flemmarde pour
dépendre un veston, accroché à mon épaule le bidule en jersey de
coton tout doux, tout doux, qui traîne sur le dossier de ma chaise)
3 commentaires:
Grand merci pour tout cela, l'ambiance, les liens et les extraits qui nous entraînent à votre suite ...
Belle nuit en effet !
grand merci à vous
J'aime : "une discrète petite musique personnelle comme un surjet sur le jeu du piano"
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