jour ordinaire, petite
douleur lancinante mais le médicament manquant était enfin arrivé
chez la pharmacienne, souvenir de tiédeur dans l'air
entre deux rafales de
mistral bousculant objets, freinant soudain mes pas, faisant danser
brusquement tout ce qui lui permettait de jouer, jupes, cheveux, pans
de vestons, arbres, bannes et drapeaux,
chemin de lumière
éblouissant mes yeux à peine éveillés,
couffin et sac emplis de
ce qu'il faut pour améliorer l'ordinaire, et même l'assurer
et ciel et pierres en
beauté.
Vaqué, déjeuné, siesté
et, plutôt que de choisir entre argenterie ternie et petit tas à
repasser, comme il y avait cette photo inutilisée, et comme il y a
si longtemps que j'ai abandonné la maison témoin, sauf pour lire
Joachim Séné et Piero Cohen-Hadria qui lui sont fidèles (surtout
le second) lui ai ajouté le regret d'une cave absente
http://www.maisonstemoin.fr/2015/09/24/la-cave-absente/
4 commentaires:
Merci de nous entraîner à votre suite sur votre chemin de lumière quotidiennement ...
le quotidien n'est plus souvent de papier...
Tu sèmes tes mots et tes idées ... ne connaissais pas cet autre lieu de "la maison témoin" cela me plait ,reviendrai
Vent tout fou et presque frais sur le port
Marie-Christine merci de vos si gentils passages
Dominique, en fait le quotidien est déjà bien rempli de petits papiers/notes que je perds
Arlette, le vent fou semble s'être un peu calmé là.. enfin je crois, pas très réveillée, mais il se tait
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