bon alors
samedi
ce fut une journée
humide, très humide
pas grave, j'avais décidé
de ne pas aller au vernissage de l'exposition du Parcours de l'art au
Cloître Saint Louis, trop de monde pour voir, et tant pis pour la
performance des élèves du conservatoire d'Avignon (théâtre), et
puis trop tard pour la suite, et puis trop mouillé
ce fut une journée de
mal-être rodant doucement
alors repassé six
chandails qui n'en avaient finalement guère besoin, lavé cheveux,
établi sérieusement un programme que point ne suivrai
ce fut une journée orage
alors une station
prolongée - des abandons raisonnables, des retours parce
qu'obsession - devant porte fenêtre pour repousser de toute ma
volonté la langue d'eau qui voulait pénétrer – ai vaincu, étais
épuisée
ce fut, à partir de
quinze heures une journée sans connexion
mais ce fut en début de
nuit (oui, maintenant à huit heures il fait nuit) monter vers le
théâtre avec mon ciré qui fait du bruit
et ce fut le du premier
concert de l'année, un peu de curiosité parce que n'avais jamais
entendu Acis et Galathée un
court opéra en un acte et deux tableaux de Haendel (1718, quelques
années après son arrivée à Londres, et avant les grands opéras
composés pour l'Académie Royale de Musique), curiosité suivie du
plaisir attendu.
Sous
la direction de Damien Guillon l'ensemble Le Banquet Céleste, la
jolie voix de Katherine Crompton en Galathée, un bon Acis Cyril
Auvity, la rondeur et le ténor doux de Patrick Kilbride en Damon, la
basse d'Edward Grint (un peu trompettante pour mon goût) et la jolie
voix quand, rarement, il lui est donné de chanter, d'Emilie Nicot.
Choix
de ne pas sous titrer mais de faire décrire, fort bien, l'action
avant chaque tableau par un acteur Olivier Dutilloy.
Spectacle
ancré dans le 18ème siècle par les costumes, par les fauteuils qui
entourent la scène et accueillent les chanteurs quand ils sont hors
de l'action, un carré de faux gazon, ostensiblement faux, entouré
d'un ruban d'eau…
et un
public conquis..
En
fin d'après-midi, en montant lors d'une éclaircie vers la Civette,
j'avais vu que l'exposition des membres de l'Atelier Marie Laurencin,
cet ensemble d'amateurs qui produit toujours quelques oeuvres
réjouissantes était ouvert... j'y ai rodé sourire au lèvres un
moment, mais à ma grande navrance et non moins grande stupéfaction
(l'année dernière le responsable guidait mes photos) me suis fait
réprimander après cette capture d'une créature qui me frappait (il
y a beaucoup mieux que ne puis vous montrer)... l'ai gardé et j'ai
contemplé sagement le reste du petit peuple étrange peuplant
l'espace Vaucluse.
Et
puis dimanche matin c'était ciel bleu, léger frais, confirmation
que la coupure de connexion était générale pour la région,
activités et vers dix heures et demi colère carcasse... le projet
d'expédition/curiosité/découvertes et éventuellemnt plaisir au
Cloître Saint Louis ou à l'église des Célestins s'effritant
lentement – hébétude un temps, cuisine, continuer... et le ciel
se couvrant d'une fine couche blanche translucide
8 commentaires:
Des séquelles de nos orages qui s'éparpillent mais sans trop de dégâts je pense si ce n'est la frustration de ne pouvoir prendre des photos !! je frôle l'incident à chaque fois , même au théâtre en fin de spectacle (un réflexe ou une addiction)
même addiction et là c'est toléré (mais les fait tout de même à la sauvette et prend la moins mauvaise)
Je ne compte plus les réprimandes dans les musées ou salons photos, pas grave. Ceci dit on devient addicte de la connexion .
normalement je demande, mais là, dans ce groupe d'expos, je n'ai jamais eu d'observation et pourtant j'ai pris des tonnes de photos - bon suis tombée sur une jeune femme négative...
J'avais l'impression que vous faisiez une nouvelle pause... et je ne suis pas retourné voir si vous étiez réapparue !
Négative?? plutôt trop zélée alors qu'un décret ou quelque chose de semblable (Fleur l'a dit) !!!autorise toutes les prises de vues dans tous les musées, même privés
Désolée mais cela me fait bondir
j'avais préparé un billet samedi.. ne pensais pas que la coupure durerait aussi longtemps
Arlette, ma foi il y a toutes les autres expositions..
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