En chemin vers le
blanchisseur, sac contenant draps et pantalon à bout de bras, un peu
en dehors du monde, du jour, m'éveiller dans la lumière se frayant
passage à travers le feuillage du premier des platanes de la place
de l'horloge
et comme un flash donnant
beauté à l'artificialité des chalets noyés à cette heure dans
l'ombre.
Lumière dorée du jour
qui monte
lumière adoucie, un peu
plus tard, pour accueillir mon retour dans l'antre.
Jour qui coule.. m'en suis
allée à la nuit tombée vers l'opéra, pour le spectacle ballet
ouvrant la saison, ballet de notre corps de ballet qui est en voie de
devenir une vraie troupe (avec quelques différences de nouveaux mais
un beau travail d'ensemble), accompagné par l'orchestre
en première partie une
chorégraphie d'Eric Belaud, le maître de ballet, sur l'amour
sorcier de Manuel de Falla,
belle qualité, charme, assez classique, avec une jolie façon
de poser quelques petites touches très discrètes de flamenco dans
des déhanchements légers, des oppositions – la présence et la
voix de Lucie Roche, mezzo-soprano, la danse, belle, d'Ari Soto en
Carmelo, la grâce d'Agathe Clément dans le rôle de la jeune fille.
Un entracte un peu long,
et puis, en trois parties, sur des musiques de Gershwin, un spectacle
en trois parties chorégraphié par Barry Collins (nous avons eu
droit pendant les saluts à une petite, rapide démonstration de
claquettes, ma foi encore souplement exécutés sous ses cheveux
blancs), un beau travail, peut-être juste à la limite du moment où
l'application ne se sent plus (deux danseuses, deux danseurs arrivant
à mettre dans leur plus ou moins grande technique un peu de
l'aisance apparente qu'instinctivement, en amoureuse des comédies
musicales de la grande époque Hollywood, j'attendais un petit peu),
un très agréable moment
et l'enthousiasme des deux gracieuses petites filles devant moi
(soeurs ou cousines de l'une des solistes)
J'avais trouvé une vidéo
de présentation, prise lors des répétitions
7 commentaires:
Ballet du soir, balais du matin...
Belles lumières nocturnes...
honte : n'y a pas eu de balais du matin (même pas aspirateur)
Fraicheur des danseurs qui semblent te regarder ..illusion aussi de la cabane un brin forestière
S'éveiller dans la lumière et s'endormir en rêvant de danse, quel beau programme !
reste l'entre deux (enfin j'ai eu de la chance.. fut pas si mal)
Il n'y a que le premier pas qui compte.
J'aime ton artificialité
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