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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, novembre 02, 2015

Notre Toussaint

fut
ciel uni d'un bleu ardent
A ces volutes noires, devenues inutiles, qui sortent de notre mur, j'ai demandé pour demain
de capturer, d'enfermer, les nuages blancs qu'on nous annonce.
et j'ai passé le jour à suivre la recherche généalogique mise en ligne par mon cousin-jumeau (suis tombée dessus par hasard, parmi d'autres ébauches) descendant l'une des branches dont suis issue, depuis François Célérier, 1637-1751, qui était selon les traditions familiales cultivateur, sans que je sache de quel rang, à Chimilin et sa femme Anthelmaz Vassoz, essayant, d'ancêtre en ancêtre (la coupure au dix-neuvième siècle a été totale) de trouver compléments, de deviner ce qu'ils étaient, de remonter les arbres de leurs femmes et de celles de leurs beaux-frères et belles-soeurs, tombant rapidement sur des impasses que je tentais un peu comme pouvais – et ne pouvais pas, pas plus que n'ai pu le faire pour la lignée, plus bourgeoise, maternelle, que je connais un peu pour ma grand-mère lyonnaise, beaucoup moins pour les bas normands d'où venaient mon grand-père – de franchir, 
passant donc de François à Jacques, qui vécut de 1675 à 1751, époux de Jeanne Huguet, à Gabriel son fils (1713-1782) toujours à Chimilin, toujours sans métier indiqué, et Marie Guicherd (1721-1776), me demandant pourquoi diable ces deux là, qui eurent et perdirent plusieurs enfants, ont nommé, sept ans après la naissance, en 1752, d'un Antoine, leur numéro 3, après un Joseph qui vécut, un François rapidement passé, une Françoise qui vécut, le bébé qui leur est venu en 1759 du même prénom Antoine.. (j'imagine la mère appelant Antoine et le jeu des deux frères refusant, chacun, de répondre ne se sentant pas concerné) 
Ai repris à partir du premier Antoine celui qui fut marié deux fois, s'établit semble-t-il dans le village d'Aoste, le village de sa seconde femme, épousée en 1785, Brigitte Morel (l'aime celle-là) en eut cinq enfants, dont Joseph, le grand-père du Claude qui partit et mourut en 1895 à Alger où il était forgeron, chef mécanicien des Ateliers de la marine, mon arrière grand-père, et me suis perdue dans l'arbre de sa femme Anne-Marie-Victoire Chantraux (née à Toulon – ça y est - mariée à Alger en 1857) y retrouvant avec sourire, après une série de fariniers de Noirmoutier, un qui se lança, des matelots, maîtres d'équipage, charpentiers de marine, cuisinier embarqué, l'union de familles venues de Cairo en Italie, d'Antibes, de Villefranche sur mer (il y a même une repasseuse que je renie)
Ce qui bien entendu, alors que n'en suis pas encore sortie – reste la famille de ma grand-mère qui semble foisonnante - entre oublis, rêveries, recherches (pour les plus récents ai trouvé quelques traces, écrits...) ne m'a guère laissé temps pour autre chose.

8 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

En automne, les arbres sont de toutes sortes...

tanette2 a dit…

Pas facile de reconstitue la lignée, moi je ne vais pas plus loin que mes grands parents....et je le regrette...

Brigetoun a dit…

Dominique, et portent des trous, des manques, peu à peu

Tanette, là le boulot a été fait en partie par un cousin… mais par contre j'ai beaucoup de mal pour trouver les noms de tous les descendants actuels …

Marie-christine Grimard a dit…

Des racines et des ciels...
Plaisirs de voir toutes ces ramifications de terriens et de marins !

Brigetoun a dit…

il y manque la bourgeoisie et les artistes d'autre lignée

arlette a dit…

Des noms et prénoms imprévus,(une Scolastique de la Bouglise) mon père aussi a dressé cet arbre depuis Henri IV qui s'épanouit dans un grand cadre relégué dans un coin sombre Que je salue parfois en passant ( les écritures s'effacent) des vies en pointillées plus facile peut-être normands et voisins ne voyageant pas beaucoup
Mais c'est vrai il manque les autres lignées

Brigetoun a dit…

j'ai des complexes parce que je pense que mes soeurs et mon frère sont peut être plus au courant que moi… (pas si sûre en fait, sauf qu'ils n'ont pas perdu un relevé qui avait été fait, en tout cas pour ceux là… j'aimerais avoir les normands et les lyonnais) - en tout cas ils le sont davantage pour les générations qui nous suivent, moi je suis une vieille égoïste paumée

Lavande a dit…

Chimilin! Ça alors, ma famille maternelle est originaire de Morestel, à 18km!