il fait peut être un tout
tout petit peu moins frio, mais la vieille oursonne hésitait
à sortir... seulement comme me manquait un médicament (et des
cigares ce qui aurait dû être une chance), ai affronté la rue,
récompensée par un ciel d'une délicatesse délicieuse
et puis, après la
pharmacie, après le petit bureau de tabac au coin de la place de
l'horloge, ai décidé de tenter de m'éviter l'expédition aux
halles demain
et j'ai suivi la
principale allée du village, occupé pour ce week-end par les
producteurs qui en cette presque fin de matinée n'avaient pas grand
public – ai négligé les marrons chauds et confiture de, les
nougats, les magrets, les fois gras, les champagnes, les vins, les
conserves d'escargots, les gros fromages et de belles confitures,
mais, puisque me restent
assez de patates, de bonbons, pâtes et morue, c'est satisfaite et
en tenant presque compte de mon budget que suis redescendue, yeux
réjouis par le jeu de la lumière dans la grille des arbres
précédant la courte plongée de la rue Saint Etienne,
avec un petit pot de miel
de bourdaine du Gaec Melice de La Fresse (Creuse), une recuite
fermière de lait de brebis de Monsieur Seguin fromager à
Séverac-le-Chateau, endroit que j'aime, deux radis verts, un
potimaron, un petit butternut d'un gaec vauclusien dont n'ai pas noté
le nom (qui avait aussi une grosse Buen Gusto, des navets et de
belles tranches de courge classique) et une huile d'olive vierge, un
peu gelée dans le vent qui sévissait sur la place, d'une ferme
tenue par un couple charmant et répondant au nom de Le Dégoutaud à
Malaucène.. intéressant n'est-il pas ? (en fait un agréable
moment)
et puis, après la récolte
des feuilles que les platanes envoient dans ma cour, après un thé
bien chaud, me suis fait un chignon, l'ai enfoui dans un bonnet, ai
admiré mon look cadavérique, mis des bottes, enfilé un manteau et
m'en suis allée, marrie de ne pas l'avoir encore fait et d'avoir
zappé une lecture le 19 novembre, vers le Centre européen de poésie
d'Avignon où se tient une exposition Pour un présent de papier
en l'honneur des 85 ans de
Bernard Noël
et ma
foi, comme j'ai entendu, rencontré, regardé, échangé quelques
mots timides, mais que n'ai pas grand chose de noté, de disible...
tant pis, j'attends demain
9 commentaires:
Nourritures terrestres et spirituelles sous un ciel d'azur et cette magnifique lumière, quelle belle journée !
Aime bien ces noms et les prononcer
Gaec Mélice de la Fresse Butternut Le Dégoutaud de Malaucène
Tout un prorame
j'ai trouvé sue le Dégoutaud était un rien difficile à assumer pour une ferme voulant produire nourriture
Bel étal de produits "bio" en ce premier jour de "Cop21" (tous ces avions qui vont atterrir au Bourget, bel exemple concernant le sujet "pollution" !).
Et la chance de rencontrer Bernard Noël (vu une fois)...
Désolée j'ai avalé un m... mais bien relire Dégoutaud !! Tu as raison
ne l'ai pas rencontré, juste un ami et collectionneur, une éditrice, des artistes, et autres éditeurs et poètes dans le public - timide et contente étais
belle journée et toujours ce si beau bleu ciel avignon
Amusant, le producteur de fromages de Séverac le Château, c'est mon cousin germain !
C'est vrai qu'il a de bons produits.
Flore :-)
je confirme, son fromage frais est très bon
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