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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, décembre 19, 2015

Avant ou avent

Le petit conte de Marie-Christine Grimard paru ce vendredi matin chez les cosaques des frontières http://lescosaquesdesfrontieres.com/2015/12/18/confessions-intimes-16-oliveiro/ m'a rappelé que Noël approchait et que temps était venu de renouer avec le plaisir que cette fête m'amène en allant voir des santons.
N'étais pas assez allante pour la grande crèche (600 santons Carbonel environ, personnages et autres, si j'en crois ce que j'ai lu) et surtout, puisque malgré mes résolutions je crains fort de céder à l'envie d'en acheter un, sans doute chez Isoline Fontanille (il y a un gamin embrassant un âne qui me tente fort, mais...) et que j'avais pulvérisé mon budget de la fin de semaine avant de mettre un pied dehors.. ai opté pour les beaux santons anciens des églises
et m'en suis allée sous un ciel qui variait du blanc vaguement lumineux au bleu franc parcouru de blancs nuages…  
vers la place Saint Pierre
l'église, sa dentelle de pierre, l'Annonciation aux nez-en-allés
et suis passée sous les putti, à côté du diable
pour ne trouver que des étagères en attente dans la pénombre. Les exigences des paroisses ne sont pas celles des boutiques de cantonniers..
suis repartie le long des boutiques de la rue des Fourbisseurs endormies, à cette heure là au moins, sur leurs trésors, avec ou sans guillemets, jusqu'à la place Saint Didier où sont exilés quelques chalets dont celui concédé aux associations.. ne pouvais rien pour eux.. suis entrée dans l'église
où j'ai trouvé quatre hommes affairés et joviaux en train de froisser du papier, de créer des terrasses, un paysage... me suis contentée d'une image à la volée des parties hautes et des quelques santons, les petits, posés là à la va vite, me promettant de refaire ce trajet, sans oublier Saint Agricol, la semaine prochaine.
Suis revenue, avec ce projet et quatre yaourts.
Le ciel était encore aimable...
il s'est couvert dans l'après-midi. Il s'enfonçait dans la nuit quand suis repartie vers le théâtre des Halles pour un long spectacle qu'évoquerai sans doute demain.

9 commentaires:

Marie-christine Grimard a dit…

Un grand merci de m'accompagner dans ma folie santonnière, je me sens moins seule :-)
J'aime les traditions provençales, des santons et des crèches jusqu'aux treize desserts de Noël !

Brigetoun a dit…

moi aussi !

arlette a dit…

Et Pastorale dans les rues quand on se dit c'est toujours pareil!!
Mais non plaisir tout neuf à chaque fois
Belle images des reliefs, curieux les nezs rognés

Anonyme a dit…

Ceci me fait penser à la lecture de Bosco toujours initiateur de sagesse. Le livre d'enfant puis un jour celui d'homme dans le même. Tout est bien affaire de temps dans la compréhension du monde et de ses symboles et cela presque malgré nous, peut-être une vertu de sagesse du temps qui passe lui-même ? Noel est une fête de paix, c'est heureux et cela se cultive comme un défi ambitieux face à toutes ces violences quotidiennes qui sont le pain nourrissant l'actualité. Pourquoi les hommes de paix sont ils si vulnérables ? Il y aurait une vocation au sacrifice pour celui qui refuse la violence du monde ? Les hommes ne changent pas beaucoup c'est désespérant.

Dominique Hassselmann a dit…

Je me disais aussi qu'il y avait longtemps que vous n'étiez allée au spectacle (en dehors de celui des rues photographiées avec ce nom de Saint-Agricol toujours présent !)...

Brigetoun a dit…

Lambert Phil le besoin de paix est éternel et fragile, et il est dans le coeur de ceux qui ont pulsions de possession etc… sommes faits ainsi, mais devrions pas nous y résigner bien sûr

Brigetoun a dit…

Dominique je deviens de plus en plus paresseuse = l'âge, l'hiver, les finances…
mais Saint Agricol est sur mon chemin

Anonyme a dit…

Après tout Saint-François d'Assise est le premier naturiste de l'Histoire, vous avez raison pour ce qui est de la dépossession vertueuse. Je me souviens plus si on croise ce saint là à Avignon, mais s'il s'y trouve je pense que j'irai y faire ma dévotion bientôt. Après tout toutes ces églises sont inspirantes.

Anonyme a dit…

Comme j'aime vous suivre dans vos pérégrinations !
Merci Brigetoun :-)
Belle après-midi, presque le printemps ici en Lozère :-)*

Flore