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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, décembre 28, 2015

Douceur un peu morne, arbres dans la plaine

Pour la douceur de ces jours
sont venus des nuages
flocons joueurs sur le bleu
sans lumière samedi
pigeons guettant sur le ciel
aussi doux que leurs plumes
accompagnant dimanche
mon dégoût de Brigetoun.
Lecture de sages, petits efforts ménagers, tentative de resserrage,
et pour Paumée, lui proposer un en aller paru chez les Cosaques http://lescosaquesdesfrontieres.com
Ce serait – 45 – des arbres dans la plaine
Ce serait marcher dans la ville, entre les pierres blanches et grises.
Ce serait ne voir de plantes que les audacieuses qui poussent entre deux assises, au ras d'un trottoir, le long d'une descente d'eau ou les souples feuillages ciselés en courbes voluptueuses sur les portes, les frontons.
Ce seraient les yeux emportés dans la fuite de blancs nuages à travers le bleu lumineux – et un léger vertige.
Ce seraient les yeux sur les pieds, l'assurance, les yeux remontant, errant..
Ce serait une fenêtre sur une campagne immense, une terre vide, offerte, nue, d'un brun beige, où ne se devine que le carré de sillons d'un champ en attente
Ce serait en bordure une rangée sage, drue, de troncs minces, de feuillages en boule.
Ce serait, immense, un ciel clair où se noient des nuages en route.
Ce serait un rêve de terre autre, sans limite, d'une solitude où seule une infime trace de travail humain permettrait de s'ancrer.
Ce serait ne pas savoir où la situer, dans le nord ou l'est.
Ce serait un large fleuve passant au long des arbres, un chemin.
Ce serait une rigueur, une promesse de longues marches méditatives, une mélancolie douce, les pieds dans la poussière ou l'humus du bord des rives.
Ce seraient des images vagues venues de lectures, de films, qui passeraient avec une musique murmurée par des instruments presque familiers.
Ce serait le couffin qui se rappellerait en pesant à mon bras, ce seraient des mains en griffes pour emporter ce coin de nature.
Ce serait ne pas y arriver, et poursuivre mon chemin.

7 commentaires:

arlette a dit…

N'arrive pas à te lire qu'en grisaille et soubresaut toujours en mini panne et la vie agréable se trouve rattachée aux fils et caprices d'une machine cela est surréaliste et digne d'un billet sur la vie qui va Pensées fidèles

Dominique Hassselmann a dit…

Ce serait (en hiver) le temps des "serait"...

Marie-christine Grimard a dit…

Ce serait marcher sur vos pas et y prendre toujours beaucoup de plaisir...

Brigetoun a dit…

Arlette je te souhaite tout de même une meilleure connexion ! et te remercie pour ta persévérance

Dominique, avec moi c'est un peu toujours le temps des ce serait… faudrait que j'essaie de temps en temps de m'intéresser aux c'est

Marie-Christine grand merci

jeandler a dit…

Serais-je ?

Brigetoun a dit…

je ne sais
je l'espère

Gérard a dit…

...ce rai.. de lumière dans tes lignes