Pour la douceur de ces
jours
sont venus des nuages
flocons joueurs sur le
bleu
sans lumière samedi
pigeons guettant sur le
ciel
aussi doux que leurs
plumes
accompagnant dimanche
mon dégoût de Brigetoun.
Lecture de sages, petits
efforts ménagers, tentative de resserrage,
et pour Paumée, lui
proposer un en aller paru chez les Cosaques
http://lescosaquesdesfrontieres.com
Ce serait –
45 – des arbres dans la plaine
Ce serait marcher dans la
ville, entre les pierres blanches et grises.
Ce serait ne voir de
plantes que les audacieuses qui poussent entre deux assises, au ras
d'un trottoir, le long d'une descente d'eau ou les souples feuillages
ciselés en courbes voluptueuses sur les portes, les frontons.
Ce seraient les yeux
emportés dans la fuite de blancs nuages à travers le bleu lumineux
– et un léger vertige.
Ce seraient les yeux sur
les pieds, l'assurance, les yeux remontant, errant..
Ce serait une fenêtre sur
une campagne immense, une terre vide, offerte, nue, d'un brun beige,
où ne se devine que le carré de sillons d'un champ en attente
Ce serait en bordure une
rangée sage, drue, de troncs minces, de feuillages en boule.
Ce serait, immense, un
ciel clair où se noient des nuages en route.
Ce serait un rêve de
terre autre, sans limite, d'une solitude où seule une infime trace
de travail humain permettrait de s'ancrer.
Ce serait ne pas savoir où
la situer, dans le nord ou l'est.
Ce serait un large fleuve
passant au long des arbres, un chemin.
Ce serait une rigueur, une
promesse de longues marches méditatives, une mélancolie douce, les
pieds dans la poussière ou l'humus du bord des rives.
Ce seraient des images
vagues venues de lectures, de films, qui passeraient avec une musique
murmurée par des instruments presque familiers.
Ce serait le couffin qui
se rappellerait en pesant à mon bras, ce seraient des mains en
griffes pour emporter ce coin de nature.
Ce serait ne pas y
arriver, et poursuivre mon chemin.
7 commentaires:
N'arrive pas à te lire qu'en grisaille et soubresaut toujours en mini panne et la vie agréable se trouve rattachée aux fils et caprices d'une machine cela est surréaliste et digne d'un billet sur la vie qui va Pensées fidèles
Ce serait (en hiver) le temps des "serait"...
Ce serait marcher sur vos pas et y prendre toujours beaucoup de plaisir...
Arlette je te souhaite tout de même une meilleure connexion ! et te remercie pour ta persévérance
Dominique, avec moi c'est un peu toujours le temps des ce serait… faudrait que j'essaie de temps en temps de m'intéresser aux c'est
Marie-Christine grand merci
Serais-je ?
je ne sais
je l'espère
...ce rai.. de lumière dans tes lignes
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