un jour de rien, ou de
tout, un jour où vivre simplement
un jour où chercher des
noms que ma mémoire me refusait, où trouver des souvenirs qui
s'invitaient
un jour où soigner
l'antre sans nous malmener lui et moi
un jour où vérifier
brièvement qu'autour de l'antre était beau temps lumineux d'hiver
sans trop d'agressivité
un jour où découvrir les
beaux quartiers écologiques, à la vie simple, artificiellement
naturelle, aisée et se demander le niveau des revenus assortis
un jour où s'intéresser
à la pénurie d'eau à Melbourne
à l’extrême pénurie
d'eau du lac Tchad qui a presque disparu et n'abrite plus que des
terroristes (enfin presque), à la sècheresse en Syrie,
aux bus roulant au gaz
naturel à Johannesburg
à Benki de la tribu
Ashaninka et à la reforestation (quel mot !) de l'Amazone ou d'un
coin de
à Abduraz Hassan, Amina
Mahmoud Hassan, Abfur Awaleh, Dahout Hussein, nomades du Somaliland
devenus sédentaires sans troupeaux dans des camps près de Gabiley
ou Hargeisa
aux petits fermiers ruinés
sur leurs terres qui ne sont plus qu'aridité à Central Valley en
Californie
aux maisons flottantes de
Koen Olthuis aux Pays Bas
à Melvin Purzuelo
d'Iloilo sur l'île Panay, aux Philippines, et à son
Green-Forum-Western Visayas
aux ramasseurs de déchets
recyclables du Nordeste et à la gestion de l'eau récoltée dans des
bâches
aux frères Pelletier (et
d'autres) et l'agroforesterie
à la gourmandise du
Brahmapoutre et aux villageois qui déplacent leurs maisons quand
n'ont plus de sol dessous (ou un peu avant)
à Ibrahima Coulibaly, à
l'agriculture familiale, aux petits paysans qui savent qu'ils n'ont
rien à attendre de la COP 21 (ni des autres) mais qu'on devrait
écouter
au programme un million de
citernes dans l'Etat de Paraiba au Brésil
aux palmes qui envahissent
les terres du Guatemala
à l'usine de traîtement
des déchets d'Amager à Copenhague
à Tilonia au Rajasthan et
au Barefoot College de Sanjit Bunker Roy, formant des femmes
analphabètes venues du Kenya, du Vietnam du Burkina Faso, de
Colombie, d'Inde, de Jordanie pour en faire des ingénieures en
électricité solaire
aux déplacés des
quartiers pauvres de La Nouvelle Orléans
etc…
et même, zut, au vin trop alcoolisé et aux oliviers qui vont remonter vers le Nord.
7 commentaires:
Un jour de plus sur la terre, à vivre et à aimer comme la vie même si elle peut être si dure. Les oliviers sont déjà parfois arrivés dans mon Nord mais ils n'en ont pas l'air très satisfaits !
Vous avez ainsi fait votre propre... COP 21.
On se demande quelles mesures concrètes seront mises en oœuvre après ce grand rassemblement du Bourget (vu des policiers avec fusils sur les ponts allant vers Orly).
J'ai été doublé hier après-midi par la grosse voiture noire d'un "officiel", précédée deux motards de la police et suivie de tout près par une camionnette de sécurité, arborant un drapeau africain que je n'ai su identifier...
je pense que je n'aurais pas su non plus
oui, suis très suiviste… il est difficile de passer à côté de la COP 21
et ce qu'il y a de bien c'est que les journalistes s'intéressent à des vies d'en bas un peu partout
Te voilà en première ligne pour cette tribune impressionnante
Bravo ...
Prions le dieu de la pluie ou dansons.
Mais les dieux nous ont délaissés !
sont pas contents, nous les délaissons
et les fous furieux les sollicitent
Chouette on pourra faire de l'huile d'olive en Touraine
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