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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, janvier 08, 2016

jeudi


m'en suis allée avec un sac de linge, m'en suis revenue avec un sac de linge et plusieurs brimborions nécessaires, promenant mon kilo neuf et ma sérénité somnolente soigneusement préservés, dans les rues gorgées d'humidité froide, animées par le départ des traces de fêtes et que n'égayaient dans le désert du milieu de matinée aucune présence enfantine
internet, canard enchaîné, lectures picorées, repassage effleuré, frissons, éternuements, et me secouer en fin de journée pour m'en aller (ai failli oublier) vers l'opéra pour voir les pièces de New York du ballet Preljocaj
avec une longue queue pour cause de vigilance (et de public très nombreux)
spectral évidence sur une très belle musique collage de John Cage, pièce créée par le New York City Balet en 2013, remontée par Dany Lévêque – inspirée du procès des sorcières de Salem, quatre couples, quatre femmes en robes blanches maculées de rouge et quatre hommes en noir, souplesse et fragilité, brutalité ou énergie, travail sur le mouvement et l'espace, et un très beau pas-de-deux où la jeune femme prend souvent le 
commandement
un trop long entracte (aussi long ou presque que chacune des deux pièces) et
la stravaganza sur des musiques de Vivaldi, Evelyn Ficarra, Serge Morand, Robert Normandeau et Ake Parmerud, musique savante et bruits - pièce commandée et créée en 1997 par le New York City Ballet – irruption du passé dans le futur, en boucle, comme une éternité
(les images ci-dessus sont de Jean-Claude Carbonne)
trois garçons en pantalons beiges et torses nus avec trois filles en robes si minimales que semblaient fonds de robes sur du Vivaldi, danse classique modernisée, énergie, sauts
et trois garçons et trois filles vêtus (beaux costumes) comme des Pilgrims (en admettant que les femmes aient pris des ciseaux et sabré leurs jupes et jupons) danse contemporaine, mime, pieds frappés
confrontation, regards, mélanges et un pas de deux entre une fille en robe beige et un garçon en chemise bouffante et culotte, harmonie avec Vivaldi, se transformant avec la musique.
Applaudissements (j'ai aimé, mais je crois que préférais la première pièce)
saluts, lent écoulement du public (ma fermeture éclair m'avais mise en retard et dans la foule), récupérer jambes et descendre vivement vers l'antre

7 commentaires:

Marie-christine Grimard a dit…

Merci pour ce retour en beauté !

arlette a dit…

Surprenants mais toujours intéressants ces ballets et reprise doucement des programmes Le prochain "Cantique des cantiques" ( Mickaël Serre) au Liberté , ne sais encore si j'aimerai

Brigetoun a dit…

merci Marie-Christine pour votre fidélité

Brigetoun a dit…

Arlette, c'est mieux quand on ne sait pas à l'avance je trouve

F Bon a dit…

les petites pauses font toujours du bien... mais retrouver le plaisir de lire et découvrir pour nous ça fait aussi du bien !

Brigetoun a dit…

oh merci ! bon j'ai plus qu'à continuer à la va comme peux

Gérard a dit…

c'est reparti ...entrons dans la danse !