les horreurs tristes
prononcées par la radio,
ces pensées viles
dans l'air qui se
dégourdit,
je frissonne en arrêt
la lassitude
aussi devant illusions
qui tant s'admirent ;
je ne vis plus qu'en
retrait
rages rentrées de vieille
la vie se poursuit
soleil frais ou nuages
la sève qui monte
de lents sourires absents
la musique dans la nuit
beau programme, du moins
pour la première partie
le tombeau de Couperin
de Ravel pour le plus grand
plaisir du hautbois, de la hauboïste, de Brigetoun (sens et esprit) et de pas mal
d'autres
le
concerto n°1 pour violoncelle et orchestre de Chostakovich
avec Pavel Gomziakov – Brigetoun, l'orchestre en état de grâce
Plaisir
si franc qu'à l'entracte j'ai hésité à partir pour en rester là,
sans risquer la découverte de la symphonie n°2 de Weill (ne
la connaissais pas, aime bien sa musique de scène mais en bonne
partie pour ce qu'elle accompagne).. mais sur l'assurance qu'elle
était très belle, assurance qui avait réveillé petite curiosité,
suis rentrée, me suis réinstallée à une place qui me permettais
de me débarasser de l'encombrant attirail hivernal mais dont je ne
pouvais sortir discrètement..
un peu
de trompette et la première nappe de cordes (pas de violons, de
toutes les cordes, une musique qui ne multiplie pas les voix mais les
instruments) ai regretté, mon plaisir s'effritant – peut être en
d'autres circonstances me serais-je trouvé un petit goût pour l'entrain, l'animation etc... mais j'étais envahie par un sentiment
de platitude bruyante et d'ennui grandissant, ai trouvé trois ou
quatre idées, deux ou trois instants où je dressais l'oreille et un
océan stupide... suis certainement injuste, mais c'était ainsi.
Et
vraiment Ravel et Chostakovich c'était le bonheur..
N'avais
jamais écouté Pavel Gomziakov, je n'ai pas trouvé un
enregistrement de son interprétation de Chostakovich, mais, pour le
plaisir, je retiens Britten
4 commentaires:
Tant qu'il y aura du Ravel... (et le reste : au loin).
j'aurais vraiment dû en rester à lui et Chostakovich, suis navrée mais j'ai trouvé la musique de Weill (cette foi)- immensément bête
Il n'y a de musique que celle que l'on porte en soi.
là aussi j'ai besoin de recourir aux autres
ai peu
Enregistrer un commentaire