poser son propre crâne
en vitrine à côté des autres, avec des fleurs pour cheveux :-))
se peindre les joues et
les yeux, sans lésiner sur la saturation des teintes (ék'çabrille
:-))
tenir cou bien droit et
poser tête délicatement
devant
la rangée de tête du dernier billet Christine Jeanney, la mère des
Todolistes (les cherchant sur son site où elles ne figurent plus
puisque reprises en deux livres chez publie.net les sirènes on ne
les voit pas un couvercle est posé dessus
http://librairie.publie.net/fr/ebook/9782814506039/les-sirenes-on-ne-les-voit-pas-un-couvercle-est-pose-dessus
et quand les passants font marche arrière ça rembobine
http://librairie.publie.net/fr/ebook/9782814506930/quand-les-passants-font-marche-arriere-ca-rembobine
je suis tombée sur les photofiction que j'avais – honte –
oubliées, que j'ai reconnues et dégustées
et en
trois tweets nous en avons commencée une, reprise ci-dessus (les
deux premiers éléments sont de Christine, le dernier est ma
contribution), mais limitée à trois, au lieu des quatre canoniques,
ce n'est pas une todoliste, ou une todoliste détournée,
brigetounienne, qui ne saurait rivaliser, et que j'adopte pour
regarder bien droit
devant soi, avec tout le sérieux nécessaire, attendre le coup de
sifflet de fin de pose, de la pause
appeler des yeux le
papillon qui arrive, hésite, lui faire sentir le désir d'être
l'élue ou l'élu
ne pas grimacer, ne pas
jurer, rester concentré, non les fleurs ne vont pas tomber.
Et
puis, ai déjeuné tôt et suis partie pleine de bonnes intentions
pour faire nombre, après avoir vu sur la page Facebook de la Nuit
debout d'Avignon cette annonce (l'idée en avait été évoquée lors
des assemblées auxquelles j'avais assisté.
Avancer
face à de grosses menaces noires (une petite averse courte dans la
matinée) sous des nuages gonflés que franchissait une belle lumière
dans
le gris des pierres, rencontrer la beauté d'une brume rose sur des
arbres
trouver
un tout petit groupe, échanger quelques mots graves et sourires,
attendre
trois quart d'heures que nous soyons une quarantaine ou un peu plus,
en me sentant de plus en plus non conforme, pas assez jeune, un peu
trop bourge d'aspect (oui c'est possible.. même si cela paraît
comique), pas titulaire des bonnes cartes, trop électron libre, en
voyant le regard d'un ancien «camarade» de campagne sauter par
dessus moi, son dos se tourner, etc... que me suis fatiguée de
sourire de plus en plus dans le vide sans pouvoir apprendre ce qui
était prévu... alors, honte à moi, ou non, quand le petit cortège
est parti en direction des remparts en criant non
au Medef ce qui était un peu court, m'en
suis allée vers Saint Pierre, la place de l'horloge, rencontrant la
foule des samedi après midi.
Je
continue à espérer que leur mouvement ait une importance, mais il
faudrait qu'il soit un peu plus ouvert qu'il ne l'est au moins ici,
et ce sera sans la petite vieille, déjà un peu rebutée par le
formalisme et parfois le creux (normal) des assemblées et
l'exclusive des commissions... Bon mes voeux les accompagnent, juste
suis pas faite pour. (et suis pas forcément fière de cela)
4 commentaires:
Dans la brume rose ... Admiration !
vivre le jour et la nuit
ne pas tolérer le Quasimodo du Medef ni le golden boy Macron
prendre des photos comme on prend l'air
respirer le printemps qui n'a pas d'âge
Arlette, ils étaient ravissants ces arbres
Dominique, un peu honteuse rétrospectivement de n'avoir pas jugulé mon ego un peu malmené ces jours ci, mais au fond pas plus mal… pas pour moi et n'ai pas donné envie de participer aux quelques blogueurs connus dans la ville
vraiment un tout petit groupe et qui peine à s'ouvrir, mais des gens très bien
enfin je n'accroche pas
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