Bleu puissant sur nous
brise légère et tendre
et visages las
ou carcasse lasse après
son triomphe de la veille pour satisfaire petit toubib, m'en suis
allée tout doux en quète de légumes pour les premiers jours de
mai, à mon retour, de chocolat pour la voiture vendredi (mais rien
de ce que j'ai photographié)
et, grâce à un détour,
via Saint Didier – et son mur amoureux des ombres - ai enfin
trouvé rue de la République ce magnifique cadeau (non pas
magnifique mais difficile à débusquer) des bretelles pour la grande
et forte carcasse de ce vieillard, mon petit frère lozérien.
Et j'en resterai là…
non, parce que j'en avais
envie mais ne l'ai pas fait lundi, dans mon désir de laconisme, ni
hier à cause de la trop grande longueur du billet, dirai encrore,
brièvement, le plaisir que j'ai eu - dans l'attente, que ma curiosité
rend impatiente, de découvrir, avec retard puisque je crois qu'il
paraîtra chez publie.net vendredi ou samedi, de ce qu'un talentueux
et courageux collectif a pu couper, tisser, à partir des mots de
paumée - en regardant, lisant la dernière publication Portofolio
de
publie.net, poèmes de Jean-YvesFick et peintures de Bona Mangangu
Rubato
http://librairie.publie.net/fr/ebook/9782371771437
Pour vous donner envie de
voir les peintures de Bona Mangangu, je reprends seulement deux
bribes de la première des deux belles préfaces... les mots de
Jérémy Liron
Le fluide, le
transitoire, l’enchevêtré, l’indéterminé, l’informe y
fraient comme en des eaux primordiales. Et si quelque chose a lieu,
ce quelque chose ne se manifeste pas, ne s’énonce pas, demeure en
deçà du langage, comme tapi ou rampant, sinuant entre deux eaux. Et
c’est cette phénoménalité basse ou sourde qui trouble la pensée,
la descelle, la dilue.
…
Il s’agit de prises
de vue, d’une approche expressive, parfois au plus près de la
matière, parfois dans une légère perspective qui donne
l’impression d’un survol, opérant parfois par décalage par la
variation de cadrages. Les peintures, la peinture, sont déjà
appréhendées comme des entités géographiques à la surface
desquelles glisse, chemine, évolue le regard. D’où l’apparence
des courts fragments que Jean-Yves Fick propose en accompagnement, en
dialogue avec les images. Ce pourraient être notes, rêveries
suggérées par un voyage dans des contrées lointaines sur les
traces de Théodore Monod ou d’Eugène Fromentin, leur auteur se
glissant entre les plis du ciel et de la terre non pas pour s’y
retrouver, trouver un terme à ses errances ou ses doutes, mais pour
y dissoudre une part de soi, s’y absorber.
Et
pour vous donner envie de lire les poèmes de Jean-Yves Fick je ne
sais si j'ai eu raison de choisir un des plus laconiques pour
http://brigetoun.wordpress.com
8 commentaires:
Merci pour le mur amoureux....
et grand merci pour votre passage
Violet ... violet JOLI!!!le rapprochement visuel
Ta voix sur le texte J Y Fick donne plus encore ... pas pu encore poster sur "Word press" (c'est épuisant ses rejets )tout vient de google-plus car cela ne se produisait pas avant
Désolée!! mais cela soulage de le dire il n'y plus que sur Facebook que je retrouve les amis
désolée aussi !
wordpress a des caprices - hier matin il a même fait grève un moment
Des lectures pour l'hiver (oh, pardon ! c'est le printemps !)...
suis partie manifester en hiver - reviens crevée au printemps chaud (le tôt en deux heures et quart), pour cuisine, maison, sac pour Lozère etc… et peut être internet
MerVeille découverte les peintures de Bona Mangangu
Merci Brigitte, en notre nom à Bona et moi-même, Jean-Yves.
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