matin de clarté
dans la cour le vent
léger,
cheveux qui sèchent
En fin d'après midi
partir avec petit veston
dans la lumière dorée,
et un vent moyen, bien frais
découvrir et saluer un
sage ou non, un vieux comme moi
penché au dessus de la
porte d'entrée au palais (photographié pour le voir vraiment)
et sentir que la splendeur
bleue
se paie de souffle froid
venant bousculer la tendresse du soleil
et faisant de notre drap
emblème une claque embrouillée
l'ai tenu un temps, il l'a
tenu avec plus de panache et de théâtralité – l'est plus grand -
on y a pendu des sacs à
dos…
mais même en tentant de
me recroqueviller au sol derrière autres corps
le froid m'a pénétrée,
faisant trembler mes os, pendant que j'écoutais, que je trouvais
que, même si en semaine nous sommes toujours peu nombreux (une
grosse trentaine je pense), la sauce pour ce qui est des échanges
prend, s'évade des fumées utopiques, ne garde du rêve que ce qui
peut s'ancrer dans le présent, refuse l'emballement aveugle sur ce
que sommes
découvre que lycéens et
étudiants peinent à mobiliser – outre l'opposition des directions
à affronter – note deux rendez-vous auxquels je ne pourrais aller
(obligations ou distance)
donne une petite liste de
lectures et vidéos... et, parce que vraiment n'en pouvais plus,
rapatrie misérablement petite vieille au bout d'un peu plus de deux
heures
3 commentaires:
Les vacances font tort aux rassemblements... prévoir (pour les uns) de les interdire ou (pour les autres) de les multiplier !
si j'ai bien compris ils ne sont plus en vacance mais peinent à se mobiliser (résignés ?) bon là c'était à propos d'un collège, ceux qui ont perdu espoir, mais d'api!s un étudiant qui est en contact avec d'autres villes, contrairement à ce que montrent les journaux c'est finalement assez général même dans les villes dont on parle comme Rennes, les élèves militants s'en plaignent comme de la pression plus grande que d'habitude de l'administration)
Nuit deux bouts...il semblerai que nous sommes au deuxième.
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