rien de nouveau dans le
climat politique ou social, juste quelques pas de plus dans
l'irrémédiable destruction, qui concerne également ceux qui point
n'y pensent... ont raison, rien n'y pouvons
ai mené ma petite vie -
avant de passer à la banque, suis allée, dans l'humidité
suspendue, vers les remparts jeter verres, papiers et autresn bien
soigneusement triés, suis pleine de bonne volonté... enfin la
plupart du temps, enfin quand j'y pense, enfin quand ça demande un
peu d'attention et que je trouve ça gratifiant, enfin quand l'ado en
quête de petites transgressions ne se réveille pas dans vieille
carcasse
les fleurs se
recroquevillaient,
la relève des pigeons
sentinelles se faisait dans le calme…
suis partie vers la ville,
ai retrouvé leurs frères qui, indifférents aux petites, fines
gouttes sempiternelles lissant d'une fine pellicule d'eau le sol, les
plumes, les cheveux, les étoffes, cherchaient leur pitance.
Ai senti une vraie goutte,
ai ouvert le vieux parapluie que j'avais ressorti pour le plaisir du
bleu et des fleurs, le tenais devant moi pour égayer la vue
et comme les nuages
s'amincissaient provisoirement, comme une idée de sécheresse
perçait, les corolles se sont ouvertes...
et puis le jour est passé.
7 commentaires:
Fleurs de tissus , fleurs de papier Fleurs d'illusions
L'"ado" garde ses rêves
se cramponne à ses rêves..
Jolie, cette photo avec le parapluie en premier plan. La pluie devrait durer plus longtemps !
euh... tenu ainsi la protection a un côté légèrement symbolique - c'était plus humidité que pluie
Pourtant le ciel est bleu sous votre parapluie si joli !
Au fait pratique ... Bravo pour tenir et parapluie et appareil photo
aime l'acrobatie sans danger
Enregistrer un commentaire