vieux murs s'arment de
métal, pour retrouver jeunesse..
les amies qui s'agrippent,
entêtées, sur les murs,
jaunissent dans la
chaleur, sentent mort venir..
accueil de ce seuil usé,
des marches de traviole, de la porte de guingois,
leur persistance douce..
me vient le désir, en
passant, d'y poser mon cul, d'appuyer mon dos,
mais trop vieille suis, je
n'ose.. ça ne se fait pas, et plus ne sais m'en moquer...
ne saurais me relever...
ai cette crainte, que le
doux repos, passager, ne soit un renoncement, durable abandon.
Essayer
Cronos, ô Seigneur,
tels des amis
cheminons, doucement, devisons, de tout et de rien,
un sourire dans ta
barbe bouclée,
jouissons du monde,
juste pour faire
enrager les modernes
et nous faire âme
quiète...
mais
c'est sans espoir.. Cronos est sans pitié, et fourbe, trompeur...
en outre,
tout de même, si on en croit, entre autres, Goya, sujet à des
comportements peu recommandables, légèrement inquiétants
(portrait,
sous son nom de Saturne, exposé au Prado)
Brigetoun ou n'importe
quoi
12 commentaires:
Extraordinaire Goya
oui Goya est extraordinaire. le temps n'existe pas, m'est avis en le voyant.
mai moi j'ai un gros doute sur l'intelligence de ce retour
devrais vraiment laisser Cronos m'engloutir en silence
La vie est un perpétuel recommencement, et le temps est toujours perdant face à l'éternité.
Merci du retour !
et merci à vous...
Le temps n'existe pas; inutile de le nier.
ouai.. dis ça à carcasse !
et puis il a de bons côtés : ai dru en timidité et gagné - pas tout à fait assez - en détachement
OK tout ça!!!... mais c'est un joli billet Merci
Caprices du temps (on ne saurait s'en plaindre, c'est son charme changeant)... Vos billets le suivent...
avec des caprices :-)
ah Goya !
Super de vous relire.. à votre tempo... belle journée à vous !
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