dessin sur la rue
bouillie de plumes et de
sang
la mort du pigeon
écrasé au sol
magma rouge, noir et blanc
la vie massacrée
Ami mon compaing de petits
piétinements je t'ai dépassé
Je t'ai dépassé, comme
tous sans regarder, mais suis revenue
Mais suis revenue, arrêtée
devant ta mort, sa brutalité
Ami mon compaing, j'ai
envie de t'engueuler, comment as-tu fait ?
Comment as-tu fait, pour
oublier le danger, une aile blessée ?
Une aile blessée, une
ivresse ou ton âge ? Ami suis navrée.
Petite tête, toi et ton
ventre obstiné, te voilà déchet.
11 commentaires:
ici c'était un sanglier le long de la route, bel animal couché comme s'il dormait
là je pense que la voiture avait davantage souffert
complainte du compaing , celui dont on partage la peine
Oraison sensible.
Une nature morte.
J'ai repensé au film de Samuel Fuller : "Un pigeon mort dans Beethoven Street"...
là ce n'était que rue des Fourbisseurs (pas mal comme nom aussi)
Rembrandt ou Bacon
si tu préfères, Soutine
sur le bitume abandonné
L'humanité se niche partout.
la vie et la mort aussi
Ici c'est un rouge-gorge qui s'est fracassé contre la baie vitrée...trompé, il se croyait dans le jardin...
eu un pigeon comme ça à Paris (des trucs cassés dans son et mon affolements mais a fini par trouver la sortie)
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