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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, décembre 30, 2016

Entrer dans les maisons (euh peut-être pas)

Peut-être pas... parce que sans grand intérêt et démesurément long
Ciel clair, froid modéré mais une Brigetoun en mauvaise journée, en mal-être, crispations et abrutissement... Dans cet à côté, une idée baroque m'est venue, plutôt plaisante, sauf qu'il était peut-être inutile de persévérer, avec détermination, parce que c'était comme ça… une fixation à la surface du jour.
J'ai, ces soirs ci, repris le livre issu de l'atelier d'été de François Bon, relue certaines contributions, lu et découvert celles, finalement assez nombreuses, qui m'avaient échappées.. et dans un moment de quasi lucidité, me suis dit il serait amusant, peut-être plus de voir comment chacun est entré dans sa maison inconnue (après avoir pris, un peu au hasard un passage d'un de ceux que je préférais parmi les découverts pour le massacrer (enfin ça ce n'était pas prémédité) pour http://brigetoun.wordpress.com
Alors, pour chacun (il y en a 58, êtes prévenus... cela a occupé ma journée) les trois premières lignes du texte imprimé (prolongées jusqu'au premier point suivant), règle qui est parfois d'une grande injustice, les textes que je préfère commençant souvent par des phrases tranquilles, relativement brèves (parce que je l'avoue, si j'ai aimé, goûté l'écriture de beaucoup, ai trouvé intéressant, amusant, astucieux ce qui était dit, avec toute une graduation, certains ou plutôt quelques uns m'ont tenue hors de portée, de plaisir - on ne saurait tout apprécier également) et j'indique les références webs que j'ai trouvées ou qu'ils indiquaient, passant sous silence les éventuelles publications (parfois d'importantes et intimidantes bibliographies)
Quand tu traverses ces villes basées sur une rue unique et infinie ou qui te semble telle, ces maisons grises aux porches fermés, aux fenêtres ternes alignées à l'étage, et ce qui te vient de l'image d'escaliers sombres, de couloirs au plancher irrégulier, de chambres où l'on n'entre plus, des vêtement d'un mort gardés dans une armoire (Marc Alduy)
La clef résiste, elle résiste dans la mollesse d'un geste aveugle, amorphe. La vie, trop occupée à battre dans ton coeur ; elle s'est retirée des muscles. Des doigts (Gracia Bejjani – a une chaîne YouTube)
Je passe et repasse devant ce pavillon de banlieue anodin.
Mon enfance est restée là, coincée entre ces quatre murs. (Dominique Bergougnoux)
Peut-être que des années à passer devant, on avait vu les ferrures de bords de fenêtres, travaillées à l'ancienne, un poil rouillées. L'herbe poussant rongeant le seuil d'une porte en bois à la peinture craquelée. (Michaël Blériot)
Si l'on emprunte, un dimanche d'août, la rue des écoles, on entendra le silence des cours, peut-être la foulée d'un jogger ruisselant, la rumeur du pont aérien. (Hélène Boivin http://lecrideshaleurs.blogspot.fr/2014/12/qui-suis-je.html)
La maison aux volets clos se trouve sur le boulevard longeant la canal de l'Abandon. On y accède par un portail en fer. Avant d'atteindre l'entrée, il faut marcher sur des graviers qui produisent sous le pas comme un bruit de mastication, puis gravir un petit escalier terminé par une plate-forme de plain-pied. (Raymond Bozier https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Bozier)
Depuis Beugin-les-Bois, il suffit de prendre la «Route de Bimont» pour justement s'y rendre. Ici, chaque route porte le nom du village attenant. L'axe routier traverse de part en part des champs pelés et secs. (Julien Bucci http://www.julienbucci.fr)
J'avais roulé des heures à des vitesses excessives sur des routes désertes, comme en transe, et j'avais failli ne pas voir la station-service plongée dans le noir alors que je passais devant. (Philippe Castelneau https://philippe-castelneau.com)
Il est, il était une maison que j'ai habitée, au moins en désir, pendant des années, dont j'ai deviné, corrigé, dessiné les plans inlassablement, au gré de mes besoins réels ou de mes rêves, il y a très longtemps, quand tremblait en moi le timide projet de devenir l'architecte que je ne fus pas malgré une courte tentative. (Brigitte Célérier)
Confins de notre ville. Longue palissade faite de grilles plus hautes qu'un homme, enchaînées les unes aux autres et posées sur plots ciment. Attaché devant, tissu grisâtre pour drain en brise-vue ; bat aux vents, percé, déchiré. (Jérôme http://boutsdetextesblog.wordpress.com)
J'avais déjà pas mal bu, deux heures du matin, une petite pluie fine, idiote, saloperie qui transperce tout ce qu'elle touche. Je suis arrivée au coin de cette rue, Rush Street, mais j'avais soif. (Pierre Cohen-Hadria http://www.pendantleweekend.net/category/pierre-cohen-hadria/)
Humphrey s'est enfermé tout là-haut dans la tour carrée où son père avant lui se cloîtrait durant des heures infinies dans le plus grand des mystères. Je suis tout en bas dans la partie principale du bâtiment et je tiens entre les mains une photographie de la maison où je suis. (Stewen Corvez https://blogs.mediapart.fr/stewen-corvez/blog)
Vendesi : à vendre.
Sur le panneau juste avant le croisement.
Une cave. Dans la cave, une fille. Enfin, une fille en morceaux. (Barbara Couffini-Baudino)
Je marchais sans bruit. Je marchais sans bruit c'était la nuit je vous cherchais. La nuit difficile. Un labyrinthe, un dédale de murs en ruines, d'escaliers biscornus et d'échafaudages brinquebalants ; mes pas se multipliaient et se perdaient – un palier – je me demandais à quelle porte frapper. (Jacques de Turenne)
Pendant un mois, lorsque je parlais de toi, tout était drame, douleur, chagrin. Tu avais voulu t'effacer, et même si je comprenais, l'angoisse de ne plus te revoir m'étouffait. (Emma Delaunay)
Dans mon village, petit bourg de deux mille quatre cents âmes dans les Hautes-Alpes, une maison me fascine, une ferme d'autrefois à la longue façade aux volets bleus délavés. (Christiane Deligny)
Elle a pris un bus, porte de Clichy, puis un autre en gare de Lyon. Presque neuf heures de trajet. Ça laisse du temps pour réfléchir. Elle partira définitivement quand elle saura. (M.J. Designers http://www.recoursaupoeme.fr/users/m-j-desvignes)
Ayant quitté les condos, on grimpe l'Octavia Street, plus haut c'est les mansions, murs hauts palmiers et parcs d'agrément, soleil pour les nantis, ici, pas de palais coloniaux, des bâtisses victoriennes, qui tremblent encore de 1906, mais elles tiennent sur les escaliers raides – (exceptionnellement, j'arrête à ce tiret, parce que la phrase se déroule bellement pendant quatre pages – Ines du Guesclin)
Une clairière entoure la cabane. De longues fougères, des bruyères en fleurs. Au delà la forêt exhale, protège, m'intimide. Le cri rauque des corbeaux qui s'envolent dans les chênes. (Béatrice Dumont https://perso.univ-rennes1.fr/beatrice.dumont/)
Je crois qu'il y a une route maintenant. Je dis je crois, mais je sais qu'ils ont fait une route. C'est EM qui me l'a dit. Cet été, comme chaque été, je suis allée la voir. (Françoise Durif http://www.epure-editions.com/carte-blanche/francoise-durif/)
On entre dans un hall spacieux éclairé par un lustre en faux cristal dont plusieurs ampoules ont fait leur temps. La tapisserie doit dater d'une trentaine d'années. (Claude Enuset http://sensdessusdessousecritures.blogspot.fr)
On hésite à l'entrée, mais on sait. On a tout un background. Plus d'un mois à gamberger, beaucoup trop en fait. On sonne. On attend. On sonne encore. (Claire Ernzen)
Ru ne sais rien d'elle. Elle regarde l'océan les yeux fermés.
Tu arrives par le sable. (Magali Es.)
Derrière cette fenêtre s'ouvrant sur le brouillard matinal, les fauteuils vert fadasse face aux souvenirs. Ce dehors entrevu frappe à la porte close. Ce dedans réminiscences qui ne peuvent échapper... (Marc Ferrand http://dernierendormi.eklablog.com)
Elles, les métaphores. Inhabitées, les maisons.
D'habitude, je les repère au détour d'un chemin – lointaines dans le brouillard – ou je les découvre au coin d'une rue – comme apparues soudainement. (Nathalie Fragné)
Je connais l'adresse depuis toujours. Mais je ne suis venu. J'ai toujours entendu la formule, si tant est qu'une adresse est déjà une sorte d'énoncé performatif : souvent j'imagine que dire une adresse pourrait suffire à vous y transporter. (Gabriel Franck https://gabrielsf.net)
En quittant le village je l'ai aperçu, comme un couloir entre les deux dernières maisons, l'étroit chemin blanc. La voiture garée à l'opposé sur le bas côté, j'ai voulu voir. (Marie-C Fresnel)
La maison était la dernière du lotissement de luxe, juste avant la falaise. Du lotissement, on ne voyait que la barrière et le portail. Elle était construite au fond du terrain en pente douce et, du jardin, on ne voyait pas les autres maisons, mais le ciel et la végétation astucieux. (Gérald Galtier)
Certains lieux sont liquides, et il est possible que vous n'ayez pas le temps de remonter à la surface. Vous êtes entré, vos pas dans les pas d'un autre et quand vous avez jugé qu'il était temps de sortir, de remonter la pente, le soleil au-dessus de votre tête était loin. (Pascale Garreau)
Les grues s'étaient comportées comme des machines de guerre... Elle avait entendu le bruit mat des boulets qu'elles avaient lancés en balançant leur long cou de girafe... les trous s'élargissaient, des pans entiers de murs tombaient... des rideaux de poussière s'élevaient des gravats en voilant les pièces éventrées... un vide étrange apparaissait dans le sens vertical... une fenêtre battait des ailes, encore accrochée à son support en chute... elle avait suspendu son souffle, comme pour retenir la vie (Françoise Gérard https://leventquisouffle.com)
C'est pas commun d'habiter au numéro 4868 d'une route sans nom de rue. Assez loin du premier village, mais pas isolé dans cette région où il y a des maisons un peu partout, dans laquelle les vignes sont arrachées pour faire pousser des lotissements de bicoques agglutinées les unes contre les autres, chacune bien entourée de son mur de protection, pour ne pas être vu. (Philippe Girault-Daussan une page sur Facebook)
Assis près de la fenêtre Pierre s'impatiente, encore de longues minutes avant qu'il ne retrouve son port d'attache. Ce tortillard n'en finit pas de desservir des villages fantômes aux maisons abandonnées depuis des décennies, vidées de leurs souvenirs. (Marie-Christine Grimard https://mariechristinegrimard.wordpress.com)
Le dimanche, en milieu de matinée, ils descendent des appartements sombres, encaissés, de la vielle ville, chargés de parasols, de cabas, de chaises pliantes. Les serviettes qui n'ont pas trouvé place dans les paniers autour du cou, ils se dirigent vers la grande plage pour y rejoindre leurs voisins, leur famille, leurs amis. (Muriel Boussarie http://dernierepluie.net/carnet)
Rue des Frères Blin, une maison en pierre de deux étages. Pas de boite aux lettres où déposer l'enveloppe adressée à Louise Lemecier, je franchis donc le portail gris, puis me dirige vers le perron marron au-dessus des marches de ciment. (Abiba Guerziz)
Il avance vers la porte d'entrée, j'ai l'impression de filmer avec une Steadycam, le travelling est souple, j'ai quand même regardé le flot de la circulation avant de traverser le quai de Jemmapes. (Dominique Hasselmann https://hadominique75.wordpress.com)
Stupéfaite, mais aussi soulagée, je me suis retrouvée dans la maison. J'ai tout de suite su que c'était celle-là même dont j'étais curieuse quelques instants auparavant, dans la rue, alors que je rentrais des courses, mais j'étais incapable, maintenant debout dans ce qui semblait la pièce de vie, de me rappeler comment j'y avais pénétré, chargée de mon caddie dont dépassaient l'extrémité touffue de ma botte de poireaux ainsi qu'une partie de la barquette où brillait ma tranche de foie de veau. (Alain Kervella)
L'automne était somptueux, les érables parfaitement assortis aux kimonos, et les carpes, qui semblaient peintes par Hokusaï lui-même, jouaient leur rôle d'animaux familiers. (Françoise Lacroix)
Elle est à une intersection de rues, au milieu d'immeubles construits dans les années soixante. La maison a brûlé. Des bouts de charpente se dressent au sommet des murs. (Lan Lan Hué http://rencontresimprobables.blogspot.fr)
Il y a quelque chose à transpercer, à éclater, à abattre. Pour certains il s'agit de brouillard à couper, pour d'autres de parois à dynamiter, ou encore de coulées de bitume à stopper, de camisoles à arracher. (Catherine Lesaffre)
Et ne me demandez pas pourquoi je l'ai fait. Pourquoi j'ai cassé le carreau, pourquoi je suis entré. Il y avait de la colle sur les vitres tout autour ou de la peinture blanche, et une affichette pour dire l'avis de démolition. (Mehdi Lochard https://kaeiro.fr)
Des milliers de rectangles en faïence jaune pâle qui déboulent les uns à la suite des autres. C'était un jeu d'enfant, les effleurer tous du bout des doigts, en courant le long des cent, deux cents, mille mètres de la façade. (Vanessa Morisset http://www.vanessamorisset.fr)
Une route droite, comme celles des Romains et les côtes affrontées, la maison au bord, entré dans un village. La table règne et tout est à elle, livres, vaisselle, reliefs et provisions, rien n'est desservi. (Tristan Mat http://tristanmat.net)
Le soleil de l'automne fléchit sa course dans le ciel au bleu fragile. Les touristes ont déserté la bastide. Elle peine à cacher la noirceur de ses ruines oubliées. (Réjane Meillay http://www.plumesalaligne.fr)
La porte est lourde, elle grince. Il me faut toute ma force pour la pousser. J'ai frappé, mais personne n'est venu m'ouvrir. Une porte sans serrure, une porte sans clef. (Marie Moscardini http://www.nouvelles-a-ecrire.fr)
Ios, une petite île au sud des Cyclades, à une heure de bateau de Santorin. La légende dit que ce rocher a jailli de la mer. Le relief y est rude, il faut gravir, dans des sentiers à peine dessinés par le pas des mules, des pentes respectables (Annnik Nay)
Voix. Dimanche 4 septembre 10 heures le train passe devant la maison jaune – on voit en gros plan le bas de la façade – autre voix – y'a les vivants y'a les morts et – y'a les autres – elle griffonne une sorte de plan la rue le pont la ruelle le sentier le quai la voie ferrée – (là aussi je m'arrête, pour l'équilibre avec les autres textes,à ce tiret, le texte filant ainsi jusqu'à la fin – Anna Navarrette Berbel ou Anna NB http://sauvageanna.blogspot.fr http://effacements.blogspot.fr)
Et enfin, le jour venu puisque ce qui te traverse ne te laissera pas en paix et qu'il faudra bien rendre au monde ce qu'il ne cesse d'accumuler en toi – faire jaillir dans le réel cet excès, cette subjectivité débordante, sous forme de textes, d'images peintes ou d'objets manufacturés à caractères psycho-magiques – tu isoleras du monde un volume d'au moins 324 m3, par exemple un carré de neuf mètres de côté, sur une auteur de quatre mètres. (Christophe Pagnon http://www.christophepagnon.fr/accueil.htm)
Et j'ordonne que le quatrième étage soit débarrassé des dossiers qui encombrent les sols et les couloirs, y compris le couloir médian quelle que soit sa dimension, pour permettre le passage aux documentalistes. Les hommes du couloir médian marqueront les portes sur leur progression dans le bâtiment en prenant soin d'éviter les redondances. (Réan Fénine http://drivrsdu.fr)
Le lieu-dit, le voici. Celui dont l'on vous parle depuis l'enfance, la mère patrie, la maison qui contient en son sein toutes les maisons possibles, celui où sans chercher, vous êtes déjà chez vous, chez vous partout : c'est là le lieu où il n'est plus possible de revenir, car ce qu'il était, il l'a été, mais ne l'est plus. (Elen Riot http://fileuse.fr)
Tout le faubourg est comme ça, héritage de la manufacture de draps qui fait vivre la ville. Autour de la chapelle et sur huit ou neuf cents mètres, une guirlande de maisonnettes en moellons. (Pascale Sandré)
Elle avait la migraine et avait dévalé les rues. Jamais elle ne retenait rien des villes et de ses déambulations, mais de ce jeudi 19 août à 15h 11, elle se souviendrait. (Marlen Sauvage https://les-ateliers-du-deluge.com/tag/marlen-sauvage/)
Je n'aurais pas dû rentrer, retourner dans cette maison ; je n'aurais pas dû. La malédiction s'est emparée des murs et les murs médisent ; parlent en mal de tout, de rien ; surtout de ce qui ne les concerne pas.(Laurent Schaffter sur Facebook https://www.facebook.com/laurent.schaffter.35?fref=ts)
La Casa. A la mi-septembre, il y a six ans presque jour pour jour, tu apprenais son existence et son ouverture, tu découvrais le projet et le programme sur le papier qu'on venait de te donner alors que tu passais place Pasteur en rentrant chez toi. (Véronique Séléné)
Lettres en fer noir qui rebondissent sous l'index, le pouce qui soulève le battant, l'oeil qui s'y introduit, le courrier coincé sous la traverse. (Fatima Slimani)
Parmi les décombres, gravats, bouts de tôle, canapés déchiquetés, lambeaux de fenêtres, sa maison porte encore un numéro de rue, le 18. Un portail vert en fer forgé – rouillé – tient, sans appui aucun. (Annick Sullivan)
Le soleil tourne toujours autour de la même maison. Toujours le même soleil, la même maison.
C'est toujours le même portail qui couine toujours le même volet qui coince la même ampoule qui grille le même grille-pain qui fait sauter les plombs. (Léa Toto http://happypaulette.fr)

On y est passé souvent en famille, sur la route de Lantosque. On allait visiter la tante et l'oncle. Il y avait sur son banc un bonhomme immobile, souvent, que le grand-père appelait son «petit vieux», avec cette langue de tendresse d'où poussent les silences. (Stephen Urani http://blabladoctave.blogspot.fr et une chaîne Youtube) Longtemps j'ai marché sur le trottoir opposé à cet immeuble de trois étages, jetant un coup d'oeil inquiet à l'un des volets en bois de la fenêtre de droite au dernier niveau : il faisait office de boucle d'oreille pendouillant sans grâce, retenu seulement par une serrure à la façade. (Solange Vissac http://jardindombres.blogspot.fr)

8 commentaires:

Marie-christine Grimard a dit…

Magnifique recension, un grand merci à vous !

Dominique Hasselmann a dit…

Quel travail et quelle patience ! Vous avez dû y passer la nuit, non ?

Brigetoun a dit…

les moments de lucidité de la journée (en relisant un peu plus chaque fois)

arlette a dit…

Tu travailles beaucoup en toute lucidité un grand merci pour ces lectures tu es importante sur les ondes ondes de lumière et de fine perception du monde merci merci

jeandler a dit…

Superbe et lumineux...

Brigetoun a dit…

Arlette, fine perception du monde ? euh comment dire, te rappelle que suis paumée

Pierre, à vrai dire extraordinaire patchwork d'écritures

Laura-Solange a dit…

Travail colossal! c'est super intéressant de voir comment chacun se jette dans sa maison inconnue. Et même si j'ai déjà lu tous les textes, je redécouvre! Bravo!!!!

Inès a dit…

donne envie de s'y replonger, merci pour ce texte des incipits, Brigitte