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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, janvier 09, 2017

Juste cela

Une paresse grande
des objets en révolte
tenter d'écrire, mais non,
alors venu des cosaques des frontières http://lescosaquesdesfrontieres.com

En terre étrange

en lieu étrange
en terre d'artifices
sont en attente

hors de la clôture débarquent

loin de leur forêt
leur route les a conduit
regardent effarés

hors de la clôture débarquent

hésitent à l'abri
au seuil d'une liberté
qui ne veut pas d'eux

hors de la clôture débarquent

le père tient ferme
sa tête ses palmures
les yeux attentifs

hors de la clôture débarquent

le faon se raidit
droit et craintif contre lui
fier et protégé

hors de la clôture débarquent

la daine en retrait
regarde sacs et bottes
et veut s'ensauver

hors de cette boutique hostile

et nous qui passons, les regardons comme venus d'un autre univers, avions oublié que cette terre fut leur.

7 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Animaux en zoos ou en vitrines, images fugitives d'un monde où l'homme est devenu le sauvage.
Beau poème...

Unknown a dit…

Écrire, en dépit de la paresse.
Vous le faites si bien, Brigitte.

Unknown a dit…

Écrire. En dépit de la paresse.
Vous le faites si bien, Brigitte.

Brigetoun a dit…

Dominique merci, on ne voit plus guère ces animaux qu'en miniature dans des vitrines

Eric, ben justement j'ai simplement recopié

Claudine a dit…

La paresse fomenteuse des indispensables perles

jeandler a dit…

L'homme devenu le sauvage, mais pas à la manière rousseauiste mais bien comme un intrus.

Arlette A a dit…

Quand l'esprit se vide ..ne pas insister