Une paresse grande
des objets en révolte
tenter d'écrire, mais
non,
alors venu des cosaques
des frontières http://lescosaquesdesfrontieres.com
En terre
étrange
en lieu étrange
en terre d'artifices
sont en attente
hors de la clôture
débarquent
loin de leur forêt
leur route les a conduit
regardent effarés
hors de la clôture
débarquent
hésitent à l'abri
au seuil d'une liberté
qui ne veut pas d'eux
hors de la clôture
débarquent
le père tient ferme
sa tête ses palmures
les yeux attentifs
hors de la clôture
débarquent
le faon se raidit
droit et craintif contre
lui
fier et protégé
hors de la clôture
débarquent
la daine en retrait
regarde sacs et bottes
et veut s'ensauver
hors de cette boutique
hostile
et nous qui passons, les
regardons comme venus d'un autre univers, avions oublié que cette
terre fut leur.
7 commentaires:
Animaux en zoos ou en vitrines, images fugitives d'un monde où l'homme est devenu le sauvage.
Beau poème...
Écrire, en dépit de la paresse.
Vous le faites si bien, Brigitte.
Écrire. En dépit de la paresse.
Vous le faites si bien, Brigitte.
Dominique merci, on ne voit plus guère ces animaux qu'en miniature dans des vitrines
Eric, ben justement j'ai simplement recopié
La paresse fomenteuse des indispensables perles
L'homme devenu le sauvage, mais pas à la manière rousseauiste mais bien comme un intrus.
Quand l'esprit se vide ..ne pas insister
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