le laurier
vautré
sous le vent
de la veille
luit entre
ondées
lavage de
cheveux, vidéo de l'investiture de Hamon (enfin quand ça marchait),
avec plaisir, agacements, accords, distractions et petites
désertions... et début de plongée en jubilante attention dans les
cinquante (un peu plus) premières pages de Hors du charnier natal
de Claro, la façon merveilleuse
qu'a Mikloukjo-Maklaï de glisser sur la page du livre qui veut être
son histoire, en brèves et rapides séquences, désertant pour
laisser la place à l'auteur, ses pensées sur la vie, ses pensées
sur ce livre et l'écriture, sa bagarre avec le livre et l'écriture,
la saveur de la langue et l'évidence des détours.
Biographie accidentée
d’un misanthrope aux semelles de vent, Hors du charnier natal est à
la fois un récit à double-fond et une confession rageuse. Entre
l’auteur et son sujet, comme entre le marteau et l’enclume,
l’écriture s’avance, têtue et coriace, prête à donner autant
de coups qu’elle en reçoit. S’engageant dans le récit comme si
c’était une partie de roulette russe, Claro lâche le mort pour le
vif et retourne sans vergogne l’autofiction contre elle-même.
Et m'en suis allée, sous
un ciel dont le blanc s'amenuisait jusqu'à n'être plus qu'un voile
léger transpercé de bleu, vers l'opéra et le second concert donné
par l'orchestre et François-Frédéric Guy, concert frère du
précédent, avec des oeuvres encore un peu plus célèbres...
en première partie Mozart
encore avec
le même charmant rondo en
ré majeur
et, pour me carrer
confortablement dans le plaisir presque familier de l'écoute, cette
fois le beau concerto n°20 en ré mineur
ma foi pour le plaisir, au
moins aussi bien que ce que j'ai entendu (qui était fort beau) et
finalement assez différent, peut-être un peu plus rapide,
l'interprétation de Mitsuko Uchida.
après un entracte calibré
sur mon petit cigare (enfin presque) Beethoven et la célébrissime,
belle, pleine de grandeur (mais j'avoue que j'ai une préférence
pour la 4 et la 8) symphonie n°5
l'allegro con brio initial
par Karajan avec le Philarmoniker
9 commentaires:
Même plaisir que devant le Rembrandt que j'ai pu voir à Strasbourg
Un penseur nocturne écoute les échos de la musique au loin...
Claudine des correspondances entre les arts
Dominique, moi j'ai cru qu'il surveillait les enfants qui tournaient avec le manège (fait très pion de temps en temps Corneille)
Tu es musique en ce moment
Tu es musique en ce moment
Vautré, certes, mais plus en forme que le mien, ton laurier!
Arlette, devrais entrer dans la danse… un petit festival "les hivernales" mais compte mes sous…
Pierre, il est pourtant un peu monté en graine (ce qui donne prise au vent)
avez "osé" louper l'hologramme de Mélenchon ? 😉😂😇
j'avais mon content de spectacle pour le jour :-)
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