Poussant les volets bleus,
à l'heure de la tartine de gingembre, un ciel d'azur où flottaient
lentement dans l'air immobile quelques impalpables écharpes
blanches.
Les petits personnages de
Titou se préparaient à faire venir le printemps.
mais nous avons encore le
temps de l'espoir avant le mai fleuri (quand cette année il ne
restera sans doute que la nature pour nous consoler un peu), il
n'était que dans les vitrines,
en évocation violemment
peinte sur une table rouge,
ou, par la grâce des
jardiniers et des serres, dans quelques bacs.
Mais parfois il éclatait librement en jaune joyeux,
cependant que, sur ma
place, mon platane favori se paraît d'un minuscule frémissement
vert tendre.
13 commentaires:
Ravissant tout plein, Brigitte 😊
tout mignon et tout neutre :-)
Mais c'est charmant tout ça , qui redonne des couleurs à la vie
un certain besoin sur les bords
Diogéne cherchait, en vain, un homme en sa cité.
On peut, de même, y chercher le printemps, avec ou sans lanterne.
Merci à la nature consolatrice.
les couleurs chatoient, printemps à l'unisson...
il (le printemps) elle (la nature) dont ce qu'ils peuvent
et merci à eux (et ma gratitude à vous pour votre passage)
Les personnages de Titou ouvrent bien le bal de cette belle série printanière.
Frémissements fleuris et promesses tenues !
IL nous tourne autour, il ne va plus tarder maintenant, il rôde, il est presque là.
Merci pour ce beau texte c,est agréable de vous lire et ces belles photos je me sens revivre enfin le printemps est la
J,attendais depuis si longtemps de voir les premiers bourgeons les petite s violettes enfin il est la
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