matin la
ville
se piquait
d'activité
se voyait
grande
sermonait mon
à-quoi-bon
mais
m'offrait sourire bleu
récompense, peut-être,
d'avoir posé les quatre dernières lignes, au petit jour, avant
d'affronter les voix de la radio, à une petite histoire pour les
cosaques des frontières qui était restée en panne... quelques
courses, du ménage, mais comme deux livres me sont arrivés, ai
feuilleté, picoré, ai humé, me suis intéressée, et puisque les
cosaques des frontières http://lescosaquesdesfrontieres.com
avaient accompagné mon entrée dans le jour, je reprends, avant de
m'enfoncer dans le soir, un bidule qu'ils avaient publié
Tankas pour
des joues usées
né de la pierre
sous un ciseau, tout
joufflu,
charmant, enfantin,
sourire presque rose,
les siècles t'ont raboté
ou
jeune déserteur
de la troupe d'Eole
ventelet perdu
loin de la mer violette
tu gis raclé par les rocs
ou
angelot tombé
des nuages que portais
avec tes compaings
regarde ce monde usé
salue, envole toi
ou
tombé d'un linteau
toi l'amour aux douces
joues
salies d'ivresse
une nymphe se penche
sourit, tu es pardonné
5 commentaires:
Joli texte lui aussi "restauré"...
merci !
et sans effort
La vie qui va et qui s'use en beauté
Restauration
ne pas en perdre une miette
recoller les morceaux quand ils sont beaux.
merci Arlette
et puis, Pierre, l'usure a sa beauté
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